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Rn An tion sest faite un peu precipitamment, le feu sest Cteint, et Ion en a etc quitte pour une tragi-comedie. En dehors de cette mesure, les autres deliberations qui ont eu lieu å la Dicte nont bortå encore que sur des questions purement ocales (frais de dåplacement allouts aux re. pråsentants de la 2:e chambre, vote dune al location demandee par le gouvernement pour fournir du travail aux classes nåcessiteuses, etc. etc.) Mais les grosses questions vont venir et en pråsence de Pavalanche de rapports dont les chambres sont menacces, on se demande comment elles arriveront å traiter, dans le dölal fixt par la constitution, des affaires si compliquees et qui touchent å des interets si graves. Nous avons donnt, il y a quelque temps, le mouvement des chemins de fer sucdois pendant Pannte 1860. Pour completer ces renseignements, nous empruntons les donntes ci-aprös å un tableau qui vient de paraitre relativement å Fannce 1867. Sur les grandes lignes de TEtat (celles du Nord, de PEst, de FOuest, du Nord-Ouest et du Sud) qui presentent ensemble une longueur de 96 miles (le mille — environ 10 kilom.), le nombre des passagers sest elevå a 1,447,071, auquel chiffre il faut ajouter 8,981 pour le trongon TArvika å Charlottenbourg, dune etendue de 3 milles. Les marchandises transportces sur ces voies pråsentent un total de 10,882,174 centner (le centner — 42!2 kilog.) Les recettes totales sont montöes a 5,883,468 rdr., soit par jour et par mille, 166 rdr. pour les grandes voies ci-dessus denommtes et 37 rdr. 70 öre pour la ligne dArvika. Si nous examinons maintenant quel a tte le mouvement sur les chemins de fer particuliers, nous constatons un chitire de 767,319 voyageurs; la quantite des marchandises transportees s!eleve å 11,566,976 centner; les recettes å 2,531,987 rdr., soit, par nulle et. par jour, une moyenne de 135 rdr., mais a seule voie de Gefle å Dala, qui na que 8 milles, donne une moyenne de 371 rdr.; nous avons omis de dire que Fetendue totale de ces voies particulicres depasse 40 milles. Dailleurs, en dehors de PFepisode signale lus haut, la ehronique dela semaine se borne å une soirce du club royal des patineurs et å une partie de traincaux de la cour. Nous ouvons nous dispenser de vous deåcrire ce Bal de patincurs, vous en avez vu de plus brillants. Mais la partie de traineaux al. quelque chose de plus original. Cest une sorte de föte nationale et matrimoniale, uni Longehamps dhiver; ot on ne rivalise pasj! de toilettes toutefois, les fourrures y mettant bon ordre, mais de paraneiges, si Pon nous permet de hasarder ce mot pour designer les , filets brodes å la main ou ouvragåes au cro-! t ehet, dentelles de fees dont on couvre la croupe des chevaux pour proteger le couple assis dans Ice traineau. De ces traineaux on enl. comptait 57. Comme dhabitude la famille, royale ten la tete. Reste å expliquer ; Texpression de matrimoniale employte ci-dessus. )1 Cette promenade est en effet pour les amoureux reunis dans un måme tralncan une sorte ; de publication de fiancailles, ou tout aul, moins une proface du pocme. Dans la partiel, de Pautre jour, on remarquait, dit-on, quatorze i de ces jeunes couples; ces promenades senti) i i i ( (5 E Y mentales ne sont pas dailleurs un priviltge reservå å la cour. Theåtre, — Cest sous le coup dune vive impression que nous ferons ce compte-rendu de la Traviala, que TOpeira vient de donner avec Ia signora Sorandi pour principale interpröte. 1 Comme on pouvait le pråvoir å la facon!v si magistrale dont elle enlevait Pair de lal folie dans Faust, elle sest montree dans le dernier acte de FVioletta tragedienne aussi sublime qwelle avait tte dålicieuse comådienne ; dans le Barbier. i Comåedienne elle Iest aussi dans les trois 1 premiers actes, et avec une distinction, un? charme qui transfigurent ce personnage assez etrange de dame aux camilias deguisce en, Ninon. Le cålebre morceau du Brindisi, Dp chantå avec une verve, un brio tblouissantt a, comme on dit, mis le feu å la salle. Vous t vous seriez erus aux Italiens ou au Theåtre lyrique quand chantent la Patti ou Ia Nilsson. Mais ce qui est au dessus de tous lesli tloges, cest la composition de tout le qua-J1 triome acte, cest cet art infini, cette puis-J sance dramatique contenue par le got lejk plus exquis, cette agonie poignante qui ne cesse dötre poctigue, cette dernigre lutte de Tenveloppe mortelle, ou Fon sent comme lelN fremissement des ailes de Pange qui vall senvoler. ri -Inutile de mentionner les rappels, les pluies P de bouquet. Le succts de la signora est! y dautant plus grand que le public de Stock-11, holm west pas pråcisement fou de Ja mu-m sique de Verdi, opinion quwil ne nous appar-k tient pas de discuter. s Nous pouvons des anujourdhui porter un!E jugement döfinitif sur cette jeune et belle!) cantatrice qui, en quelques mois, vient dels erter sur notre scene royale, et avec succcs,! ec cing röles si differents dans VEligir d Amour,k Marthe, Faust, le Barbier et Violetta. Sa voix i est charmante, sympathique, avec des notes : hautes dune puretö eristalline; Part estiuy consommt; dans les variations de Rode par! bi exemple elle est pour ainsi dire sans rivale. d: La comedienne est Pöldve dSAugustine Brovi han, cest tout dire. Comme tragtdienne elle 3 nous parait peut-ötre plus ctonnante encore. En somme un talent de premier ordre. Nous comptons bien la revoir cet antomne, malgrö quelques difficultes, peu sörieuses assure-t-on, de Ia part de Pimpressario. A edte de la signora le tenor Ambrosi debutait (nous ne comptons pas une premidre apparition dans le Trovatore) apres un ap-Ip prentissage de la scene bien pråcipitt, Nous devons donc attendre pour juger le comtdien. Comme chanteur il a, nous le råpetons, une fort belle voix, un vrai tenor. Aussi de public Pa-t-il fort bien accueilli. Une mention speciale est due å M. Sandström — Germont qui, dans Faria du second acte, a remporte un triomphe. Neta. — La Revne de fa semaline, redigte en frangais parasit ordinairemient tous les mardis. Pour les abonnements au journal PAft--ubl-d le mieux est dexpedier les demandes au bureau de poste Sutdois dHambourg. BISARRA DANHARK, Landstinget har till ledamöter af utskottet för F ovens behandling valt Liebe, NY Yr mm SA 1 r 3

25 februari 1868, sida 3

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