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Bevue de la semaine. ft) 206. Beme annbe 1867. rv Stockholm, 6 fevrier. af Vous savez peut-åtre quå Ja Digte nou (. jnous bornons å ecouter ie discours du trön a ldans un respectueux silence, mais que nou: ay rpondons point. Par consequent pa: .. de discussion de Padresse. Mais en revan che nous avons dix jours de motions qu ;jen sont en quelque sorte Fquivalent; car fl pendant ce temps, chaque dåputå ayant lc .aroit de pråsenter telle motion que ce soi qui rentre dans la compåtence dun des cinq -comits permanents, et le renvoi å ce3 co: mites amenant des discassions genrales, il gensuit une sorte de prologue ou plutöt douverture å grand orchestre, dans laquelle spparaissent les principaux motifs de Iopåra quon est appel å entendre, Cest ainsi que cette semaine les chambses ont t amen6es å traiter en passant Ila situation financiere, les charges qui påsent .Jsur Pagriculture, Finfluence des banques, J Ja legislation des douanes (avec le couplet de facture oblig contre le libre-change), Ile budget des affaires Etrangöres et Putilit Idea diplomatie, la verite de ce proverbe Iquwil ny a pas de bonnes fötes sans lendeImam, ceci å propos des jours ferigs, sans Icompter une foule de questions dun intret purement sudois et qui constituent, dans eette grande symphonie, VFeleroent de la couleur locale. Le debat le plus vif peuttre a 1 celui provoqu6 par une motion ou baron Liljeneraniz qui demandait une reductioo du budget du depar:ement de Vexterieur et la suppression de certains postes diplomatiques. A cette discussion ont pris part M. le e:te de Manderström pour defendre les positions attaqu6es et, å un point de vue general, M. Hedlund un de nos principaux journalistes. La mesure la plus importante prise par la Ditte cette semaine est, en somme, la er6ation dun comite spcial commun aux deux chambres pour traiter les questions relatives å Porganisation de la defense du royaume, questions que le gouvernement ne paraissait pas si press6 de resvudre. Nous vous avons ansonc la pråsentation dune loi sur Ja conirefsgon ertistique. Le dernier paragråphe porte:. Les dispositions de la pråsenteloi peuvent, å condition de reciprocit, Bre declaråes par le roi applicables tgalement aux ceuvres dartistes trangers, lesquelles ceuvres fe trouvent hora du royaume.? Cette loi pouvant, par svite, avoir pour vous un intrer srieux, nous eroyons devoir en reproduire les dispositions principales. Oua ne pourra conirefaire les ceuvres dart originales du vivant de Yartiste, sans son conpsentement, si dailleurs la contrefocon appartient au måne genre dart que Poriginal. Les ertistes auront le droit execlusif de faire reproduire leurs ceuvres par voie måc-nique, par la photographie, jar le moulage, ete et de transferer le dit droit qui, : de plus, leur survivra dix ans aprås leur mort. i Cependant la reproduction des ceuvres dart appartenant å PEtat ou aux communes sera ; autoris6e, comme aussi Iemploi par les fa-: bricants et ouvriers des ceuvres dart comme l! modeåles pour la fabrication dustensiles do! mestiques. i Dans tout ceei il ne sagit, on Je rpåte, j! que de la contrefagon ariistique. Quant å lt la proprigte litteraire cest une autre affaire. t Elle est garantie par la loi fordamentale !! sur la libert6 de Ja presse, mais seulement ! aux auteurs de livres publis en Suede. Ainsil! eucune di-position legale ne protåge contre jS lå eontrefagon les auteurs de livres publies4 å Petranger et nassure leur droit de tra-l! duetion. f Malheureusement ce nest pas tout. En1 effet le 1:er de la loi sur la presse portev expressement: d 7Par le mot ecrit, employ dans la, pråja t 8 d o 8 d ä å v sente loi, on entevdra tout ce qui, par Ia voie de Vimpressiou, est mis sous les yeux s du publie.? De sorte que, gråce å cette redaction Slastique, la Ivi sur la contrefagon artistique ne pourra sappliquer aux gravures et aux ithographies, qui resteront assimiles aux serits, et pour arriver å prot-ger ces industries si importantes, comme aussi la proprigtg litteraire, il ne faudra rien moinso jue la croix et la bannidre, cest å direjt ane modification å une loi fondamenteale. fi Evidemment on en viendra lå, mais quand? nn En fait de menues nouvelles il ny en alk pas dautres que celles du dåpart de M:ro le Rosenberg, ministr2 de Prusse, et qui est ju nommå dit-on å Stuitgard, etsussi des deux d bals splendides donnes coup sur coup parf M. Scheel Plessen ministre de Danemark jfi et auxquels le roi et tout la famille rosaleb out assist6. I y a lå matiöre å deux co-ls onnes de High life pour Le Nord. h On sait qwaprås une interruption, dela sinquante annees la Finlande a enfin recouvre a a Didte 12 15 septembre 1863, mais, I :omme la Belle au bois dormant, un peujo lroute aprås ce long sommeil, cest å dire v elle que Favait erg6e Pordonnanee de 1789, is aissant dös Jors besucoup å desirer au point t ie vue des besoins et d-s justes exigencesa le notre poque. k Cest avec un vif plaisir que nous appre-d ons que le gouvernement russe vient dapli orter å ce måcanisme surannå quelques-d nes des reformes les plus dåsirables, eth sråce euxquelles la loi sur la repråsentation s en Finlande est amente, sous certains rap: li vorts, å peu prås au point ov en etait ialn vÖtre avant la revolution pacifique de 18655; 1i V peu-pres, disons-nous, car elle lui estb

5 februari 1867, sida 3

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