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de chowmsir entre deux hgnes, lune celle de Carlstad, dun interöt pins general el dailleurs plus conomique, Vautre inclinant plus au Nord et plus favorable å la province. Le elerg a vote dabord, pour l2 ligne de Carlstad; les bourgeois pour la ligne du Nord; les paysans pour Vajournement et une nouvelle etude de la question; sil y avait eu un quatridme parti å prendre, peut-tre la noblesse Vett elle adoptå; mais enfio elle gest runie au cierg6. Lå dessus va fonetionner le comit renforce dont nous vous avons dejå maintes fois expliqu le måcanisme. OCest lå un enchevåtrement de rouages qui a pu åtre magnilique, comme PTancienne machine de Marly... Mais quelles pertes de temps et defforts! Vous interesse-t-il bien de savoir que Petude du grec a triomphå dans nos coles? Non, nest-ce pas? Eh bien! venons å une aulre question. Un bout de statistique dabord. Savez vous bien quen droit la peine de mort est deja abolie en Russie, en Toscanz, dans leg trois tats allemands dOldembourg, de Nassau et dAnhalt, en Suisse: dans les eantons de Fribourg et de Neufcehåtel, dans les tats de Michigan, de Rhode Island et de Visconsin (Amåerique da Nord). Elle est suspendue, en fait, dans l2 Brunswick, en Baviere, dans le Wurtemberg, dans le grand duche de Bade, duns les Pays-bas, et dans la Moldo-Valachie. En Suåde, ov leslois pånales nont jamais t en gånåral aussi barbares que dans dautres pays de IEurope, il y a dåjålongtemps que la question est å Fordre du jour, et, dås la Diate de 1862—63, PFordre des paysans, å son Gternel honneur, sest leve en masse, mais seul, pour demander Vabolition de la peine capitale. OCette premidre teniative, il vient de la renouveler, en demandant, par Morgane de Pun de ses membres, Mr Rosenberg, Pabolition pendant 10 ans et å titre dessoi-de cette peine, — proposition quest venu appuyer de sa haute autorite un jurisconsulte distingu6 de Yuniversite dUpsal, Mr le professeur dOlivecrona, auteur dun pråeis historique de Vorigine et du dåveleppement de Ia comiunaute des biens entre poux, dont une bonne traduction frangaise vient de paraitre d Paris, et aussi dun Traite de la peine de mort destine å continuer, å achever, osons le dire, Iceuyre de Beccaria. Cenouvelet noble effort a encore chou, mais plutöt, on le sent, devant des scrupules de jurisconsulte, que devant des convietions bien arröttes. Soyez sårs quå la lVidte prochaine le nom de la Suede sajoutera å la liste dejå respectable que nous venons de vous mettre sons les yeux. Par une anomalie qui serait plaisante, si le sujet pouvait Iöire, cest le moment quun membre de la noblesse a eru devoir ehoisir pour pråconiser les avantages de la guillotine, compar6e å la dåcapitation par la hache. On ne sent quune legere fraicheur, disait ce bon mr Guillotin. Par une sorte de surprise la motion a pass6 dans lordre questre å une voix de majorite; elle a 6tå repouss6e, dans toute Vnergie du mot, par les trois autres ordres. En dehors de la Digte rien dailleurs å mentionner. Meis, comme nous VFavons promis, un mot sur le theåtre. Revue des theätres. — Parroi nos plus char mantes comådiennes, il en est une qui par Felegance, la finesse de son jeu, sa beautå et la distinetion de ses manigres peut rivaliser avec vos meilleures grandes coquettes et qui rappeile beaucoup M:me Plessy en ges beaux jours. OCest M:me Hedin. Gråce å son merveilleux talent elle soutient ce fråle Echafaudage quon appelle Une loge dopgra et qui, sans elle, se fut croul6 å plat. Une pochade assez gaie et sans la moindre pråtention artistique, Les filles mal gardees, a råussi surtout gräce au jeu de M:mes Hvasser et Almlöf et de Mr Hådin, comedien sepirituel et de bonne humeur, de la race de ceux qvi pe se iransforment gugre et qui plaisent toujours. Hier måme on vient de jouer, au Theåtre dramatique, Le supplice dun homme, dont nous vous dirons le sort la prochaine fois. Mais å tout seigneur tout honneur, et nous aurions då commencer per Foptra. Hier tgalement a passå une grande machine: Les filles du Marsk Stig, 16gende scandinave trås-touchante, de Ja fin du treizigme sigcle, tragådie ou plutot drame å grand spectacle, dont Iauteur est Mr Josephson, rågisseur de PFopåra. On dit du bien de ecette cmuvre sur laquelle nous reviendrons en dåteil dans notre prochaine revue. Lopera dailleörs ne nous a donn depuis quelque temps que des reprises, mais qui ont t vues avec grand plaisir; entre autres Jes Dragons de Villars et les Diamants de la couronne, ov M:elle Gelhaar tait merveille par les gråces de son jeu, de sa personne et de son chant, et aussi le charmant ballet des abeilles avec M:elle Forssberg. En fait de reprise, on nous annonce les Huguenots avec M:elle Hebb et un ballet nouveau. Un jeune violoniste, dun grand talent et dejå celebre å Paris, M:r Lotto, obtient enS ce moment de våritables triomphes å StockI holm, devant un public qui est bien, disons8 le, un des plus difficiles å entrainer qui soit2 8 h 8 j: MO ID RB — mo ok FM ff Mar HN Mmm mm lin mr. am VV AA — -— FR LA AA SR RA KR i JR Vt KR RA —fr fär — HH H MO 7N DA au monde. On admire en premier lieu chezt M:r Lotto une habilet, une såret dextcution, un bonheur å se tirer des casse-cous les plus hasardeux, une prestesse, une gråce qui out quelque chose de magique. Il a surtout une science des staccatos qui sous ce rapport le laisse presque sans rival. Que Fåge, disent quelques delicats... rien ne saurait les satisfaire, que Våge vienne å accentuer un peu plus le sentiment; que cet archet qui sait si bien se jouer, soublie aussif parfois å chanter, et cet artiste sera vraiment CO parmi les premiers. Quoi quil en soit, il fait fureur ici et son succ8s, les deux foisf quil a joug, a t jusqwå Fovation. Nota. — La Revue de Ia semalne, redigee k en frangais parait ordinairement tous les mardis. Pour les abonnements au journal FAftonblad 1 le mieux est dexpådier les demandes au bureau d de poste Suådois d Hambourg. 8 Les annonces pour VAftonblad sont reques å j 8 a rT k Paris, chez M. Vicherat påre et Comp., passage Saulnier, N:o 10. : kccoes——X——-X—— id fx AA fm on I

20 mars 1866, sida 3

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