Revne de la s:maine. Me 4. döms ambe. 18606, Stockholm, 23 janvier. Vous avez appris deja par le telegraphe que le comit des impöts sest prononce, i une assez forte majorit, en faveur des traits conclus avec la France. Nous ne dirons pas quwil Ya fait de la meilleure gråce du monde, mais enfin I a donn6 un vote favorable et voilå Ies-. sentiel. Cest pråcisement le råsultat que nous wvons toujours prådit. Jamais nous navons comp sur un vote enthousiaste, ni sur la econnaissance immådiate; ce serait trop lemander å un comit nommå sous une forte pression du parti protectionniste, que nous avons maintes fois signalt comme tråspuissant et encore plus remuant. Cepenlant nous avions esper que la sagesse poliique Pemporterait sur les prejugås enracines et sur les conseils aventureux de Yinteret personnel. Lvånement nous a donn raison et nous croyons quil en sera de meme lors de la discussion gånerale å la Diete, discussion qui commencera, croit-on, je 31 du pråsent mois. Maintenant voici comment les choses se sont passes; et si nous entrons dans ces letails, ce nest pas seulement parce quil convient quun rapporteur ne dissimule nucune des pieces du proces3, cest aussi parce que Ihistoire de ce vote vous fera somprendre le måecanisme assez complique employt en pareil cas. Le Sugdois ne hait pas trop la complication, ni la lenteur, aquelle, dapres Pexpression spirituelle du ioyen de PAcademie des 18, est notre chambre des pairs. Il y a eu trois votes successifs. Dabord on a vot sur la question de savoir si les traites devsient åtre rejetås ou necepts (avec råserve du droit pour le comit de determiner ulterieurement le sens de Facceptation). 30 voix se sont prononces pour Pacceptation, 17 voix pour le rejet. Puis on a då ouvrir le serutin ent.e deux mendements: — lun du professeur Wistrand, proposant dexprimer, dans les motifs du vote, jue les Etats auraient desire quon attendit eur assentiment avant de mettre le trait å Pxtcution; — lautre du baron Schulzenheim, dont voici a traduction litigrale: ?Bien qwon ne puisse pas considerer que les avantages, quon pouvait attendre et espårer pour le pays dun trait de commerce avec la France, aient d6 suffisamment obtenus, et bien jue les Etats du royaume saltendissent äå ce jue ce traite fåt soumis ä Vexamen et å VPapprobation de la Digte, avant que les dispostOd (2