För Falun: doktor Beronius; för Falu bergslag: öfverstelöjnant Nisser för Hudiksvall: häradshötdingen P. Stael rmast i röstants! var handlanden och fubrikören Edvard Frisk. Revue de la semaine. No 28, Jem? annbe. 1885. Stockholm, 11 juillet. Void une terrible histoire, et nous ne pouvoas nous empåcher de tråmir en Vcri. vant. Crtait å Stralsund, le 2 de ce mois et par une belle soire. Le bateau poste sudois rÖsear, paquebot de Fetat par consequent, tait au mouillsge dans ce port, ct iequipage, compose de I hommes, 8occupait innocemmen! å contempler des images coloriges que quelque jun allemand sans doute faisait circuler, avec le eourire que vous savez; quand Fun des matelots, au woment OM passat sous ses yeux une de ces images, steriw...... Mais comment repåter ces horribles paroles? Voltaire, lui, ce beau gånie et ce maltre en Cloquence, ne crwgnait pourtant pas dcrire un jour å Pimperatrice Catherine, en parlant de Mustapha: Toutes les gazetltes disent que ce gros cochon va se mettre å Ja töte de 300.000 hommes.? Et voilå justement le mot que ce matelot prononga ä la vue de cette image plus rouge, plus jaune, plus bariole, plus hrissee, plus afireuse enfin que les autres, si ctait possible, Quesi ce que cest, stcria-t-il, que ee......?? Inutile de dire le reste. Ör, savez. vous qui cette imsge avoit Pintention de reprsenter? Ce ntait jien mo:ns que S. M. le roi de Prusse. Un douanier entend et comprend ces paroles (le mot est cemmun å Vallemand et au emedois); plein deffroi et brålant de zele, il falt un rapport au contrölur en chef. Les autorits ont la tigvre. De rapport en rspport la chose vu au maltre de p lice qui exige Vlarrestation du matelot pour Perime de låse-majest?. Le commandant du paquebot fait bien quelques onjections et paret bien avoir queique notion que son bord est scol sugdois, et que par conEquent les Prussiens nvut rien å voir då cequi Fy passe; ntarmoins il a Ja simplici de permettre que Ile matelot sou conduit å terre pour re interrogå. Lå naturelement on Pempoigne et on le jette en priem sous le pretexte absurde que le pa quebot (paquebot de Tetat, reptons-le) tait. danseles enux prussiennes. Mzaitenant que va-til arriver? Il y a des urconstances attnuantes, car, dira-t-on, combien un pauvre matelot nestil pas au dessous de Voltaire qui employait pourtant ce gros mot-lå, en crivant å une imperatrice? Mais aussi, circonstance terriblement aggrav nte, combien 8. M. le ro de Prusse nest-il pas au dessus de Mustapha? Cependant, crime de lese-majest, cela va loin! Le malhenreux va-t-il, suivant la legislation du moyen åge, si chåre å certain parti, ere tenrill puis carwele? Cela serait biex vif. Ou se bornera-t on, comme le söpposent quelques gens plus senss, å amener notre mate ot au pied du tröne, du haut duquel S. M. se conientera de: Verser des torrents de lumiere Sur cet obscur blasphemateur. Ce serait de meilleur godt, et en y ajoutan: uve bonne semonce au douanier et vutres employts trop ztis, — ce que notre gouvernement a suns doule dejå reclame, — et meme une petite gratification benevolie au pretendu coupable, le roi de Prusse metiltra les rieurs de son cOt, — ce qui nest pas å dedaigner de nos jours, måme pour un roi. Cest du reste le seul gros venement de la semuine. Le roi est toujours å Beckaskog et il y restera jusquau 1:er aod. Les lections continuent avec le calme merveilleux que nous admirions dansmnotre dernitre revue, Les souscriptions sorganisent au benfice des inceudies de Carlstad. Se figure-t-on prås de 5,000 habhitants sans feu ni heu; ces ubris improvises, ces contras jess, ces rapprochemeuts, ce pele-mele inoui. cette vie en commun et en plein wr de la population du monde qui tient peut åre le plus au chez soi et au doux mystere de la iumille? En France, le rire se mettrait de la partie et soutiendrait tous les ceurs. Ici cest tout au plus le sonurire; mais la resiguvition et le courage sont tout aussi grands. Les travgers nous arrivent en nombre et il ny a pas jurquå vos hommes de lettres, peu touristes dordinaire, qui recommencent å prendre le chemin ouvert par aint Amand, par Descartes et par Regnard. Cles jours-ci mr de Nougaret, qui se r nd em Islande, chergå Ivne mission scientifique, 1 puass par Stockholm od il se propose, Vit-on, de revenir cn septembre et de faire les lectures sur ces excursions dans tous les croteres en feu de IEurope, lectures pour lesquelles il trouvera plus dauditeurs que de conpcurrents. Le recit plein dhumour quil a publ recemment au Moniteur sur NNE ADS KTADREREKITANMDSEAK SN SADLAR