tournt. Jinspection dans nos principales forteresses ils viennent dadresser la requete suivante au ministre de la Justice auquel notre constitution donne en quelques sorte le röle de pråsident du conseil: ?Dans le cours de leur verification de la situation et de Vadministration des finances les råöviseurs des Etats ont d0, å propos de Fadministration dela guerre, porter spÅcialement leur attention, dans les circonstances actuelles, sur la question de savoir si nos armements et notre materiel de defense se trouvent dans un tat qui råponde aux developpements que Part de la guerre a pris dans ces derniers temps... La mission des reviseurs de VEtat impliquant pour eux le devoir de se procurer, dans une question od il y va du salut måme du pays, une connaissance plus approfondie de TFetat råel des choses, que celle que peuvent fournir les comptes dune tpoque coulte, je viens demander å V. Ex. de vouloir bien donner Fordre aux autorits competentes de communiquer aux råviseurs des documents qui les mettent å måme de juger en effet jusquå quel point le materiel des diverses armes de Varmåe de terre et de la marine, Ihabillement, le train, comme aussi le materiel des ambulances, rpondent aux exigences du temps et aux besoins du pays.? Mentionnons en passant que les assembles provinciales, — nouvelle reprsentation communale pour les diverses provinces — sont runies pour la seconde fois. Il ya tout lieu desperer que cette heureuse institution contribuera å former le peuple, et å developper notre tat social dans le sens du Pself governement? et de la decentralisation. Nous avons rapport recemment quun grand nombre dmigrants sugdois, se laissant prendre aux pigges assez grossiers dun sieur Teft, staient embarqus pour TAmrique 4 bord du navire Ernst Merck?. Les wvertissements unanimes de la presse sugdoise navaient pu dissiper Paveuglement de ces malheureux. Par bonheur pour eux, le navire a pris terre dabord å Quebec on ils ont trouve dans m:r Falkenberg, le consul sutdois, un homme qui voulait et pouvait se charger de leur cause et les soustraire au nalheureux sort qui les attendait aux Etats Unis oå on les importait vritablement comne chair då canon. LErnst Merck a remis . la voile le 21 aoft, mais sans sa marshandise humaine. Les tmigrants sutdois, orotegås par le consul, se proposaient de rester au Canada.