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NRCOVUC CC IG SCHÖllC. No 2, Fine annbe. 1864. Stockholm, 13 janvier. mark en ee moment ne permet pas å notre porvernement dassister impassible et les: tag croiss aux faits qui sont en voie de saccomplir. Les troupes allemandes vont videmment profiter des froids qui regnent pour traverser IEyder, tourner, gråce å la glace, le3 ouvrages de Dannevirke et tenter doccuper Je Slesvig. Or, en pråsence de pa-reils faits le gouvernement suto-norwegien qui a declar depuis longtemps que toute invasion du Slesvig pråsente les plus grands dangers ponr la Scandinavie entigre, ne saurait laisser passer les vånements avec le calme du fatalisme; mais il doit prendre les mesureg ncessaires pour pouvoir, au besoin, lancer sur le Slesvig un corps darm6e sugo-norwågien et venir au secours des Danois combattant pour defendre une province scandinave. En consquence avant-hier le conseil de P Uniona t6 convoqu6 pour dåliberer sur la situation politique et aviser aux mesures å prendre, pour mettre la Sutde immådiatement en tat de soutenit une guerre dåfensive au nom de la Scandinavie, guerre qui, an point od en sont encore les chuses, peut etre considgree comme offensive contre I Allemagne. IH y a eu, dit-on, unavimitå sur ce point que la premidre mesure å prendre est la convocation du Storthing norwegien en session extraordinaire. Sil ny a pas lieu de eonvoquer aussi promptement la Diete sutdoise, cela tient N des diffrences existantes dans les lois fondamentales des deux ays. P Ainsi en Sudde, le roi a le droit de disposer de larmee tant pour les guerres offensives que pour les guerres defensives. En outre on sait que la Diete qui vient de elore ses travaux a vot un ecrådit spåcial pour les armements, et que dailleurs il est ouvert toujours au gouvernement deux autres er6dits extraordinaires, Iun le plus faible dont il peut disposer de Iui-mme quand il trouve que les circonstances I!exigent, Iautre plus considrable auquel il ne peut avoir recours quen eas de guerre, et å la condition expresse de convoquer les Etats en digte extraordinaire. En Norwege, eu contrairg, l gouverneent na pas le droit de disposer de Iarmåe. pour la guerre offensive, sans en avoir obtenu lautorisation pråalable du Storthing. En outre il ny est mis aucun crådit extraordinaire å la disposition du gouvernement, et le dernier Storthiog na pas votå de fonds spåciaux pöär les armements. Si les forces reunies de la Sudde et de la Norwege doivent rendre part å une action commune pour a defense du Danemark, il est nåcessaire que le Storthing y donne son assentiment, quil vote les fonds nåcessaires pour så articipation et enfin quil autorise Iemploi börs des frontigres ecandinaves du contingent norwegien. Les manifestations qui se sont roduitles recemment en Norwåge, tant dans a press2 que dans les meetings populaires, ne permettent pas de douter un instant que le parlement de ce pays naccueille avec le plus grand empressement les propositions qui lui seront faites å ce sujet par leroide FUnion. Un artiele publit, il y a quelqua temps, par notre journal officiel, sur les causes qui ont motivå Isjournement du trait dalliance entre le Danemark et la Sugde, a donne lieu å une-fauese interpråtation, tant dans eertains journaux sudois que dans la presse trangåre. On a eru que notre eabinet dåsapprouvait Vadoption de la conatitution de novembre et en regardait la sanction comme un pas fait dans le sens de Pincorporation du Slesvig; mais le cabinet a fait declarer, il y a quelques jours, quon avait mal interpråte et ses paroles et sa pensåe, et quwil avait voulu dire-seulement que les Allemands mettaient en avant cette pråten tion et en faisaient le pråtexte de leur aggression. Nous avons dit prcdemment que le prince Auguste, Due de Dalcarlie, le plus jeune des freres du roi, avait entrepris un voyage å Petranger. Nous affirmions que le but de ce voyage navait rien de politique; mais tout au moins il fait matrimonial et Jes fianceilles du prince ont t annonctes ces jour dans le journal officiel, — ou, si on aime mieux, ont clat pour rendre toute Voriginalit6 de lIexpression sudoise. Le rince est fianc å la prineesse Therese de Saxe Altembourg cotsine duduc rågnant et n6e en 1836: Elle a 1E gleve et demeure ehez son onele maternel le prince de Hohenzollefa-Bigmariigen, qui aprås avoir c6d sa prineipaut d la Prusse et quitt les fonetions de chef du ministöre, quil a occup6es quelques annees dans ce pays, e fixe sa residenee å Dusseldorf. Nous avons le regret dannbneer que la famille.rtoyale, elle aussi, est prouvåe par la malådie. Le fils ain du prince Osear, le Duco de Wermland, peine relev6 dune fidvre scarlatine, est tomb6e si gravement melade dune inflammation des poumons, ug son tat inspire beaucoup dinquigtudes. Öuoique bien jeune encore, — il na que six ans, — 6e prince, qui porte le prenoms de Gustave Adolphe et qui est Phåritier resomptif du tröne, est, dit-on, dou de ispositions vraiment heureuses. es dernigres nouvelles quinous sontvennes oms ——— RR ——ÄÄE—aa—ÄE—— ÄtOR————La situation grave od se trouve le Daneligens åtgärder: då ett utnött lås utbytes!

13 januari 1864, sida 3

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