ordinaire dallocations destinges å assurer Je diverses döpenses auxquelles il pourvoyait e qui gålbvent en total å 670,000 rår; Wou i Zesultait par consequent une conomie d 80,000 rår. Eh bien! la premidre chambre plus royaliste que le roi, comme on Pa dit a par 58 voix contre 30, rejete cette offr toute gracieuse. Elle refuse et Peconomie e le contröle qwon ini congdde si volontiers La premidre chambre, åvidemment conservatrice, — elle a öå crece pour cela, — navalt pas encore åtå jusqwå serrer les freins en döpit de ceux qui conduisent. Cest en quoi sa råsolution parait digne Vattention, carpourla Gaestion elle meme, assez secondaire Tailleurs, elle ne sera vide qwaprös Pepreuve du comite mixte. Du reste cette semaine, dans les chambres, des dåbats assez animös ont 6tå soulevås et par la motion Hierta, et par les motions Treffenberg et Wallen. Contre Ia reforme proposte par M. Hierta, å savoir que les affaires soient traitbes å la deuxiome chambre avant de Iötre å la premiere, on a allögaå: que les exemples empruntes aux pays Ötrangers, ou il y a våritablement deux instances, une chambre haute et une chambre basse, ne sappliquent pas å une reprösentation aussi dömocratique que celle de la Sutde, od les deux chambres sortent egalement du sein de Ila nation; qvwau lieu daugmenter ainsi Pautorite de la premiere chambre on la röduirait å nåant; que dailleurs, måme en travaillant jour et nuit, Ia seconde chambre ne pourrait jamais terminer ses travaux assez promptement pour laisser å la premiöre le temps dexercer son contröle. On a insistå aussi sur ce point que ce serait lå un acheminement å Petablissement dCune chambre unique. Un orateur M. Gripenstedt, dont on peut dire qvil a ee un des collaboratenrs de la loi sur ia representation, a defendu surtout Ile principe de Fequilibre des deux chambres, Principe, qui, comme il Pa rappelt, fait Pobjet dune modification apportee å cet effet å la premiöre des lois fondamentales. Du reste les adversajres de la motion ont pu sen donner å cur joie, attendu que, bien quelle ait ses partisans, nul ne sest pråsente pour la döfendre, pas möme M. Hierta qui en est PFauteur et qui se trouvait empåche par une indisposition. La seconde question soulevte par les motions Treffenberg et Wallen, celle du traitement des deputes de ja 2:e chambre 6tait extråmement delicate. Rappelons tout dabord que ces dbputås regoivent une indemnite de 10 rår par jour pendant la durte de la session; — que la 2:e chambre compte 195 membres, dont 70 environ sont des cultivatears, pour ne pas employer le terme de paysans, qui est un non-sens depuis la reforme; evfin que cette chambre, nous Pavons döja dit bien des föjs, a des tendances trös-prononctes pour Iobservation de la plus stricte conomie dans Padwministration des deniers de rEtat. Vous voyez dici l cheval de bataille des partisans de la reduction de Pindemnite attribube aux deputås de la 2:e chambre: Vots qui parlez en termes si touchants de la misere qui rögne dans certaines parties du pays, commencez done, Messieurs, par donner vous-måmes tous les premiers Vexemple de Pconomie. Targument pourrait paraitre spöcieux å tout prendre, il etait pronvå quil mest Iuimåme inspirö que par un pur amour de Pepargne. Mais cette raison parait nötre intervenue dans le debat que dune fagon assez subsidiaire. Dautres arguments, de nature plus politique qweconomique; ont surtout t6 mis en avant. Cette indemnite, a-t-on dit, ne doit ötre calculee que daprös les plus simples besoins dela vie, afin que le depute, en acceptant son mandat, ne soit pas guide par dautres inttröts que ceux du pays. Un autre orateur, qui a le mörite de dire hardiment sa pensee; duöt-il casser les vitres, ce qui lui arrive parfois, a döclare qvwil fallait mettre une digue å Penvahissement des agriculteurs. IL men veut pas precisement dimiouer le nombre, mais il entend bien que ce nombre pe puisse pas Saugmenter. Les partisansde .Pindemnitö au taux actuel de 10 rdr, traitant tgalement Ia question. sous le rapport politique, — mais å un tout autre point de vue, — trouvent wil importe justement dassurer PindepenGG et la dignit6 des deputes; que la Suede, pour nötre pas riche, men est pas reduite å marchander ainsi sa repråsentation; quwil convient surtout de ne pas modifier le caracteöre de la 2:e chambre en ne la rendant accessible quaux gens aisås. Les journaux liberaux nont pas manque de faire Ja remarque que cette råforme etait surtout reclamee par tels et tels conservateurs qui jusqwå prösent avaient pousse les hauts cris toutes Iles fois qwil setait agi de toucher å Ja nouvelle Ioi sur la reprösentation dun åge encore si tendren. En resumeö la premidre chambre, sans loute favorable å la motion, mais qui a compris combien son röle dans cette affaire stait delicat, a renvoyd le projet au comitö; nais la 2:e chambre Ta rejete par 114 voix sontre 44. On commence å goccuper du rapport du ;omite . des finances sur le budget. Comme Vailleurs il ne sagit encore que de proposiions, quelque probable quen paraisse Fac:eptation pure et simple, nous croyons devoir uttendre les råsolutions prises. Ceci se passe-t-il en Sudde ou ailleurs? La censure dramatique existe. Elle geffraie le mots et de couplets inoffensifs. Elle sarme le ciseanx formidables pour couper Faile å les papillons. On lui reproche davoir un risage refrogn pour lart sörieux et un ourire indulgent pour Je chevalier de la 3arbe-bleue. Or on pretend que le comite le la Digte, auquel la question est soumise, renant en consideration ces diverses cironstances, est davis dabolir tout simplement a censure. Qwen dites-vous? En dehors de la Diote il ne nous reste å nentionner que Fajournement du dåpart du rince de Danemark, depart qui avait ete nnonce pour aujourdhui. En revanchele roi a å quitter Stockholm ce matin; ilse rend en lorwege ou sa pråsence videmment est wotivee par la crise ministörielle qua ämende v demission du ministre de la marine. Le oyage du roi doit durer une huitaine e jours. nr I —— SR om je 1