VIE Cb Partols des provinces les. pu att I bloignåes, tout cela prouve hautement :qu les volontaires ont cherchå autre chose dar leurs exercices qwun passe-temps agreabl ns I quwils sont animös dun noble esprit patriot que et que le pays, en cas de danger, peu compter sur leur bras pour sa defense. . Cest, en effet, le cöte politique et trös important de cette belle cermonie. Pour terminer nous donnerons le text dune adresse envoyge au congrös de Berne au nom, est-il dit, du parti democratiqu sucdois, denomination par laquelle il fan entendre seulement ici la fraction politiqu qui, pendant ia Dicte, se råunissait åa IHötel-royal et qui a, comme on le voit echange le titre de no-liberal contre celu de democratique. Adresse du Parti Democratigue Suedois Jau deuxigme Corgrös de Ia paix et e de la libertt, comvoque å Berne 1868. vi j Quelques-uns dentre nous, soussignås, ayant eu -IFhonneur detre invitås par le Comit central de la Ligue de la paix et de la libertå å nous associer , Jå son programme et å prendre part å son deuxieme Congrös, nous avons eru repondre le mieux å cette -linvitation, en soumettant ce programme å la då-1 cision de la Section centrale du parti dmocratique a Jå Stockholm, constituge en vue de la propagation -I des idges democratiques. Dans Ja stance generale du 11 septembre, Ia Section centrale du parti t democratique å Stockholm a adoptå le programme -I de la Ligue, comme cela ressort des dåcisions e suivantes: 3: 1:0) Le premier article du programme de la t) Ligue, nous Favons deja reconnu comme expriI mant Pidte fondamentale commune å tous les voeux qui se rapportent å la religion et å Yeglise, HH tels qwils sont formuls dans le programme du SÅ parti democratique sugdois, publib au commenceI ment de cette ann6e. 2:0) Quant au deuxidme article, les questions de la libertå individuelle, de Fgalit et de Tautonomie .) des communes sont postes en dåtail dans notre programme comme autant de termes de nos traI vaux de reforme, et nous declarons que, conformåI ment aux principes de la Ligue, nous considrons I cette organisation democratique de la societ I comme une condition indispensable de la paix durable et de a fraternisation des peuples, å la I realisation desquelles la Ligue gest propos de I travailler. I 3) Pour ce qui est du troisitme article, nous voyons la solution du grand probleme social signale par le programme de la Ligue — å saIvoir Faffranchissement des classes ouvricres et I Fabolition du prol6tariat — cette solution, nous la voyons dans la realisation de Fegalite des droits du citoyen, dans F6tablissement dune instruction civique accessible å tous et dans association. A TFinstar de la Ligue nous protestons contre toute tentative de råforme sociale faite par un pouvoir despotique quelconque; nous reconnaissons et soutenons que notre oeuvre commune ne pourra etre execute que par le, peuple lui-måme. En consequence, il existe une parfaite conformitå entre nos principes et ceux de la Ligue. Nous voulons, — pour nous servir des paroles måme de son programme — nous voulons la paix par la libert.; nous voulons fonder la liberte sur Porganisation de la justice dans la socit moderne, et nous considtrons, comme un devoir de faire å cet effet une propagande active. Cependant nous ne saurions nous dissimuler que ce mest pas seulement Forganisation interieure des differents tats particuliers qui aurait besoin detre reformåe sous le point de vue de la justice, car si nous sommes daccord avec la pense intime de la Ligue, comme nous nous flattons de Fötre, il faudrait combiner avec ces rformes la r6organisation du droit international. En effet, il ny a dautre base de cette reorganisation que Fidee demoecratique, laquelle sous ce rapport se rencontre avec le principe de la nationalit, c. å. d. le principe impliquant le droit de -ehaque peuple de former, chacun, une unitå nationale et politique integrale. Ce droit impose å tout tat un devoir sacr de ne point empi6ter sur les limites dune autre nationalitö. Or, voilå que non seulement le vieux droit des gens, relique des temps passås, les stipulations des traites, les pretentions de la legitimitg, les interets rivås des dynasties opposent partout des obstacles å la libert et å la fraternisation des peuples; les peuples eux-måmes, par leur aveuglement ou par leur convoitise des biens dautrui, contribuent å empåcher la råalisation de ce but sacr6. Car sans cette complicit des peuples dans les injustices politiques, celles-ci ne seraient plus commises. Et, dautre part, tant que les peuples ne se dåcident point irrvocablement å respecter leurs droits mutuels comme les leurs propres, la grande oewvre de la paix et de la libertå west quun råve. Faire que les peuples se pentrent eux-måmesde Fesprit de Pestime et de la justice internationale, voilå donc la tåche å laquelle il nous faut travailler, å moins) que Föeuvre de la fraternisation ne doive rester une chimöre, pour laquelle les plus uobles forces se consument dans des efforts sans fruit et sans råsultat. Nous avons, par malheur, un motif particulier dappuyer sur cette partie de la presente question. Voilå dejä deux änn6es ecoultes depuis la paix de Prague, qui avait pris Fengagement solennel de reparer les torts que la force avait faits a la nationalit scandinave, et cette promesse west point accomplie. Des le moment oi le peuple allenand voudra que cette iniquit cesse, celle-ci ne fltrira plus Fhistoire de notrecpoque. Cest ce que nous recommandons å Fattention du Congres et notamment aux amis de la paix et dela libert en Allemagne. Nous finissons en exprimant. au Congres nos souhaits les plus sinceres sur le succds de ses travaux. Quils soient feconds en bons råsultats! Stockholm le 11 septembre 1868. Au nom dela Section centrale du Parti dmocratique. les dleguås: Auguste Blanche. N. J. Ekdahl. Dåeputå. Pasteur. R. Ditzinger. L. J. Hierta. Anciep deputå. Dåpute. A. V. Uhr. A. Hedin. Dåputå. Journaliste. Nota. — La Revue de la semalne, redig6e en frangais parait ordinairement tous les mardis Pour es abonnements au journal VAftonblad le mieux est dexpedier les demandes au bureau de poste Sugdois dHambourg. Skarpskyttefesten på börsen. äcara Att Nn Vi tva acg gra våra