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(2 ES RO EG RM OA grande hauteur et rövelent des orateurs qu possådent toutes les ressources de la dialec. tique et de Feloquence. NM Cette assemblee parait tenir dailleurs : . montrer qwelle nest pas aussi ultra-conservatrice qwon Pavait craint; du moins vientelle dapprouver deux des råsolutions de le tt Diete qui lui etaient soumises: celle qui supi prime les derniers pastorats-prebendes e er celle qui autorise i tenir des reunions relile gieuses pendant la celebration du service ne I divin. ) En Subde PFautorit6 eccltsiastique a le droit dassigner aux prötres, dune fagon obligatoire. le service de telle ou telle cure. Dans un kx. Pays qui va des riantes et fertiles contråes 8) de la Scanie aux solitudes glaces du cercle 1 polaire, ces cures, on le comprend, offrent 1I entre elles de grandes difförences quant aux I lavantages temporels et aux commoditås de la vie. Sans cette obligation il est övident que les pasteurs se porteraient de preference vers les ouailles les plus florissantes. Dautre . I part, depuis bien des annees deja Yon reti marque que le pombre des jeunes gens qui ) se consacrent å la pråtrise va toujours en diminuant, et certaines personnes Tattribuent å cette dure loi qwils ont å subir. Nous verrons tout å Iheure que Victor Rydberg t lindique pour cet etat de choses une cause plus haute et plus honorable. Quoi qwil en soit, un motionnaire avait propose la suppression de la disposition dont il sagit. Daccord avec son comite, le Synode å juge qwun champion de Feglise devait ötre pröt å combattre partout pour sa sainte cause. Une motion dont on ne saurait trop louer Pesprit est celle de M. O. B: Olsson, pour öetendre la libertö religieuse. Toutefois il ne -parait pas quil puisse y tre donnå suite, attendu qwelle sort enticrement de la compåtence du Synode. :Cette assemblee en effet, I composbe de repiicsentants de Veglise Tetat, ne doit et ne peut soccuper que des affaires I de cette eglise, et bien que la motion ait 6tå renvoyee au comite, ce ne serait, dit-on, que -I pour donner lieu å un rapport motive qui, ecartant ce projet, etablirait nettement les bornes dans lesquelles Factivite du Synode doit se renfermer. : Une autre motion, å laquelle nous venons Ide faire allusion, a produit une sensation trösgrande. Cest celle presentte par Victor RydI berg. En voici la teneur: Plaise au Synode vouloir bien demander au roi que tous les serments aux livres symboliques, preserits par la loi ecelesiastique, soient abolis et remplacts par une promesse formulbe de telle facon qwelle fasse ressortir avec tvidence Pautorite exclusive des SaintesEcritures et la valeur subordonnee des livres symboliques. Ces livres symboliques, qwon a appeles plaisamment des papes de papier, sont au nombre de cinq, savoir: la confession dAugsbourg, Vapologie de cette confession, le grand et le petit catechisme de Luther et la Formule de la concorde. Lier le pråtre par EW RTR bilite, cest tvidemment faire de la theologie une lettre morte, et cest dans cette obligation humiliante, dans cette atmosphöre etouffante quon pretend imposer au prötre, que Victor Rydberg croit voir la cause de Vloignement que montre la jeunesse pour le service des autels. Sa motion, si elle etait acceptce, serait un retour au veritable esprit de la reforme. Cette revue sommaire des travaux du synode serait incomplete si Pon ny donnait place tgalement aux opinions et aux motions excentriques, comme cette declaration de Vtvåque Flensburg que le professeur de theologie test pas le serviteur de la science, mais bien celui de Feglise dEtat; comme aussi cette motion de Pevåque Björck demandant quwil soit interdit aux volontaires de se livrer le dimanche å leurs exercices. Avant-hier dimanche precisement, et sous la presidence du Ministre de la guerre, a eu lien la distribution des prix du tir national des volontaires. Tir national, Yexpression, en verite, nest pas trop ambitiense si Ion considere que ce serment å cette interpråtation de IEecriture, faite, il y a plusieurs siecles, par des hommes j qui navaient aucune pråtention å Ninfailli-. concours reunissait 642 volontaires des di-. verses provinces, representant 87 reunions differentes, et 187 volontaires de Stockholm, soit en tout 829 tireurs habiles, admis apres epreuves, ou tries, comme on dit, sur le volet. La solennite ne consistait pas en une simple distribution des prix. La plus difficile epreuve du concours restait a subir. Les neufs volontaires qui, dans les exercices precedents, avaient atteint les nombres de points les plus tlevås devaient, une derniore fois, concourir entre eux pour le partage des 3000 rdr. alloucs par Fetat et repartis en six primes de 1009, 500, 450, 400, 350 et 300 rdr. On doutait fort que la premicre prime, celle de 1000 rdr, påt ötre remportete. Il fallait en effet, sur une cible å 10 cercles gradubs de 10 å 1 et å une distance de 600 pieds, atteindre au chiffre de 64 points. La foule svivait le tir avec un. interet croissant qui est arrivå au comble quand le dernier tireur. tous ses concurrents ayant echoue, a epaulå son fusil. Cetait un armurier dEskiltuna, nomme Lindberg. TI lui fallait 8 points et il a obtenu le 9. Jugez des acclamations. Favoriste par un tres-beau temps cette föte a 6tö des plus brillantes. Aux volontaires de Stockholm, qui formaient cinq bataillons, sCtait jointe la petite armee des elöves des tcoles primaires quon excerce au maniement du fusil et auxquels on a donnå une espece duniforme fort propre et non sans legance: panlaton blanc et blouse de cotonnade bleue. Ces enfants manoeuvrent dejå fort bien. Nous avons dit que le gåntral Abelin pråsidait la cecremonie, entoure des principales autorites civiles et militaires. On sait que tous les membres de la famille royale sont absents, le roi, la reine, la princesse Louise et le prince Auguste en route pour Christiania, accompagnes du prince de Danemark, le prince Oscar en Scanie. Apres les tpreuves de tir et la celebration du service divin, le commandeur Egerström, president des societes de volontaires, a lu un rapport, auquel nous avons emprunte les chiffres ci-dessus, et dou il resulte que jamais le zele desdivers corps å sexercer na ete plus grand que cette annee, ni la moyenne des points obtenus au tir plus levåe. Puis le ministre de Ja guerre a prononce urs ou il a fait ressortir la significase et tlevge de cette föte annuelle. C a KH DM oc oc DH AS KD ky TÅ Få fr oh 0 AA 0 eta 5 AA I o mm RR a

22 september 1868, sida 3

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