ombud begårde, för utveckling at käromåle anstånd med målet, som beviljades till den !I Oktober. En stor mängd åhörare öfvervol domstolens förhandlingar. Revue de ia semaine. No 32. 5eme annee. 1586? Stockholm, 17 sept. Il parait que le scandinavisme est mol et enterr. On nous fait savoir quaprås I coup terrible quil a recu å Paris, il na på måme eu le temps de regagner ses foyers a expire en chemia. Cen est fait, les sc eits scandinaves nont plus qwd mettrel el sous la porte et la Sucde-Nurweg qwå se tenir en bon point svuz Je rappor industriel et mutriel, ev attendant quo veuille bien soccuptr delie. Eucore faut-i eire pråsentable. Mais comment c.tte calastrophe est-elle ar riv6e? On conte... . et sans effroi je ne puis le redire quun fongueux Danois, au patriotisme exalte a eu la sirgulidre ide darborer, åla port exterieure de Pespåce de caserne assignte: Paris au logement de nos tudiants, un normt drapeau de Danemark, tandis quil avaitre legu le drapeau sudois au found dune cour De plus un jeune compositeur danois (homm de talent, dit-on, aprås tout, et protegå pai Berlioz comme musicien davenir ou dela venir, ce qui peut nåtre pas la måme chose aurait vu dans Parriv6e des bonrnets blanc une occasion de produire une machine å grand orchestre avec ua rågiment de harpes; em. pressement bien excusable, quand silon songe qwun compositeur aux abois nous ferait ar river ie jugement dernier demain, si Ja chose dependait de lui t quil edt Mespoir de composer le morceau des trompettes. Que les tudiants aient t6 choques de la place assignee å leur drapeau et du röle quils ont pu croire quon leur destinait, il nest pas besoin de ie dire; de Jå on peu daigreur, des reriminations plus ou moing vives, qu im: mådiatement un ou deux Journaux ici ont cru pouvoir exploiter au profit de leur politique. On ne gattendait gugdre å voir la politique en cette afftaire, mais il parait que cette petite histoire est une preuve dcisive contre le scandinavisme, et certains journaux trangers, bien fidgiement et surtout bien promptement informås de ce qui se passe ici, nont pas marque de faire grand bruit des ?plaintes et rcriminations des chanteurs dUpsal contre leurs freres danows?. N Pour parler srieusement, est-il rien de plus bouffon? Certes les pariisans du scandinavisme nont jamais dout que, pour arriver å Ia ralisation de leur ide, ils rencontreraient des obstacles, et des obstacles autrement sårieux que ces enfantillages. Iis nignorent pas quils auront å lutter contre des prejugs enracin6s chez certaines gens, ÅA månager des interöts divergents et une foule de vanits et de susceptibilit6s; mais dune part ils voieut par exemple dautres pays que ces obstacles ne sont pas invincibles; dautre part ils croient, — et sils se trompent, du moins est-ce en b nne compagnie de penseurs et dhistoriens, — quune Scandinavie forte et unie est nåcessaire å Pquilibrejeuropeen et, qui plus est, que leur pays doit ötre cette sentinelle avancee de occident dont parlait le Nord, ou se reeoudre A ne plus;rien tre, dans un avenir plus ou moins prochain. Ce dernier journal nous reproche, en termes ort courtois du reste: Une tendance persistante å identifier des convictions particulidres Tailleurs fort respectables avec opinion du peuple sutdois en general.? Telle wa jamais t du moins notre intention, mais ce ceproche ne pourrait-il pas se retourner plus justement contre ceux qui nous le font adresser par Ja presse Etrangåre? Il y aena Sugde un parti scandinave, considerable comme nombre, plus encore par Pardeur et a sincrit6 des convictions, par la hauteur des vues politiques, — un parti anti-scandinave composå de la petite phalange des conservateurs alarmes, — etenfin la grande masse lottante du public, que lesvenements font pencher tantöt dun cött, tantöt dun autre; quon parvient bien å tromper et å irriter par moments, mais que nous avons le droit de revendiquer å Iheyre de la reflexion sårieuse, parce quen elle est cet instinet pariotique des peuples, — Pinstinet de la vie, — quiles avertit du danger et leur dit que union et le nombre font la force, Quant å de pugriles querelles comme celles que la presse hostile å notre pays vient de mettre si complaisamment en cirsulation, nous nous bornerons å rappeler jue tels gtaient les forwidables obstacles jui, il y a une dizaine dannes, separaient i jamais, disait-on, la Suctde et la Norwege, ujourdhui si sincerement unies. Rapprochement curieux! Il y avait aussi une terrible histoire de drapeau norwegien arborå ) Paris, en guise du drapeau sudois, au saf favori des Scandinaves, alors Bouvelard le la Madeleine. Cetait å Toecasion du vapteme du prince impårial, dont la reines nåre comme on sait est la marraine. Une vien grosse affaire å cette poque, nous varlons du drapeau. Alors cetaient les Sutdois et les Norwegiens qui ne devaient amais arriver å sentendre. Aujourdhui jui pense åces querelles, excepte peut-etre selui qui erit ces lignes? Ce qui nempöche as den fomenter de mnouvelles, avec les Danois cette fois, pour arriver videmment wu möme r6sultat quand on se connaftra mieux, — å savoir une 2mitie fraternelle. Ceci nous amene tout natureliement å arler du projet dActe dunion entre la Sudde et la Norwege, preparå par le comite qui gest runi cet et en dernier lieu å Warberg. Le secret est bien garde. Pas e moindre dåtail ma transpirg, sauf une lisposition, djå mentionne parnous, pour nettre armee Norwgienne plus aisement I) la disposition du roi en temps de guerre. Uspendant Vimpression est que le comite a nenå son Mmuvre A bonnes fine et ane les