depuis 1809, dan3 cette longue påriode d paix, cette population a toujours t e augmentant. Cependant on signale un fait regrettable qui nest pas du reste particulier å la Sude et que, chez nous, la rigueur du climat peu expliquer dans une certaine mesure, cest li diminution des mariages. Dans la påriod dåcennale de 1751 å 1760 on compte ur mariage par 110 habitants. Cette propor tion saggrave jusquå la påriode de 1831: 1840, ov elle nest plus que dun mariage par 140 habiants; elle se relåve un per pendant les vingt anun6bes suivaates, mais retombe de 1861 å 1865 å ce chiffre for triste de 1 sur 140. Le chiffre des naissances est plus satis. faisant. Il pråsente, dans le cycle plus que sculaire de 1751 å 1855, une naissance (denfant vivant) par 30,39 hab. soit 3,25 P4, proportion qui nous place, avec la Norwege, au 3:8me rang des grandes puissances europennes, la Prusse occupant le premier avec Je chiffre de 3,69 p4, la Erance venant au d rnier avec celui de 2,68. Quant au nombre absolu des cnfants vivants, il tait de 115,072 en 1855 et, avec des variations successives en plus ou en moins, il a fini par atteindre, en 1864, le chiffre de 136,004. Venons å la mortalit6. De 1751 å 1755 elle est de 2,66 pg; elle sleve å 3,01 de 1771 å 1775, puis sabaisse sans interruption jusqwå la påriode quioquennale de 1801—1805, ov elle est de 2414. Apres avoir de nouveau augment pendant les mauvaises annes de 1806 å 1810, elle redescend par une proportion assez constante et, pour ne prendre que les 10 d.rnidres ann6es. elle est de 2,16 pg de 1856 å 1860, et de 1,98 de 1861 a 1865. : Maintenant si nous recherchons le chiffre absolu de la population, nous le voyons soumis å de plus grandes variations. Le rtåsu!tat definitif est cependant des plus satisfaisants. En moyenne, en eftet, augmentation annuelle a t, nour les annees de 1816 å 1865 -de 1,34 pg, proportion gui nous place a un rang avantageux parmi les autres pays europens, entre les deux extrymes, PAngleterre av c 1,95 p4, et le Portugal, ov cette augmentation nest que de 0,22 pg. Le maintien de la dite proportion duns les dernsigres annes (1861 å 1865) est un Jait dautant plus remarquable que Pmigration a, comme on le sait, pris de grands dåeveloppements, Cette tmigration, quittait encore bien insignifiante jusquen 1861, a 6t, en cette måme anne, de 2.286 personnes et ns cesså depuis de gtlever progressivement; en 1865 eile tait de 6,691 personnes. Cependant si, en tenant compte quil natt en Sugde 130,000 personnes annuellement, Fon veut comparer cette migralion avec les chiffres que pråsentent certains autres pays, comme I Angleterre et la Belgique, on voit quil ny a pas encore påril en la demeure. Ici la formule consacr6e: La suite une autre Revue. Nota. — La Revue de Ia semalne, rdigte en frangais parait ordinairement tous les mardis. Pour les abonnements au joumal PAftonblad le mieux est dexpådier les demandes au bureau de poste Suådois IHambourg.