que de sa convocation, la nation a suivi ne avec une attention soutenue la marche de ses travaux. Avec moi, elle recon. naitra sans doute vos efforts conscienlef cieux pour le bien dune patrie chårie. iu FULA , mn ) Vos deliberations ont embrasså des å I questions dune grande importance, et si vous navez pu parvenir å les deåcider en leur entier, vos travaux pråparaåltoires ne manqueront cependant pas de Tlporter des fruits å Vavenir. Pendant le courant de la Diete, vous -Imavez annonc, en demandant ma sancp tion, adoption de votre part, et dans Pordre voulu par la loi fondamentale, I dune modification dans la loi sur la lir berte de la presse, au sujet de la faI! culte de livrer å la publicite des docur t .mens jusquiei råservås. Sur PFavis de mon Conseil VEtat, jai juge å propos ; dacceder au projet que vous mnraviez soumis. .) En traitant la question des dåpenses tIde IEtat et celle de la continuation du reseau de nos chemins de fer, vous avez juge convenable et conforme aux res-Isources actuelles du pays dopårer des retranchements å Fegard dune partie i des allocations que je vous avais propoIstes. Appreciant les difficultås qui se sont oppostes å fournir des moyens suffisants å tous les besoins de YEtat, je Iremplis un devoir cher å mon ceur en vous exprimant ma reconnaissance davoir vot Taugmentation de quelques impöts, pour retablir la balance du budget, plutöt que de recourir encore, dans ce but, å la voie des emprunts. Ce rest que gråce å votre travail assidu qvwil est devenu possible de terminer la session actuelle dans le terme indique par la constitution. Ces efforts vous honorent en meme temps quwils ont ete de la plus haute importance pour tablir la confiance publique dans le nouvel ordre des choses. Une pluslongue experience de Fapplication de vos reglements et de la necessite de circonscrire Paction principale de la Diete å un nombre plus restreint des grandes questions sociales, qui ne sauraient trouver simultantment une solution complete, prouveront, — je Fespere, — que le temps assigne aux Dibctes suffira dorenavant plus facilement å Faccomplissement de ses travaux. En adressant au Tout-Puissant 1es,; prieres les plus ferventes, pour quil daigne ttendre sur la Sudcde et sa po-j! pulation une main protectrice, et nous: accorder en tout Ses benedictions, je: declare close la session actuelle, et en : vous autorisant, Messieurs, å rentrerl, j I j 4 dans vos foyers, je vous renouvelle les assurances de mon affection et de ma bienveillance. Quelque reservåes que soient en gåntral ces communications officielles, on voit quelles sont terriblement indiseretes å cöte de celieci. i A peine une phrase ou deux sur les questions ! intrieures; pas un iresitre mot sur ies affai: res travgöres. Il est vrai que le momentli tait critique et quen opposition å un axiomelt proverbial bien connu les portes du temple 1 de Janus (vieux style) ntaient ni ouvertes:? ni fermåes. Les discours dadieu tenus aux deputås,s suivant Iusage, par les presidents des deux 1 chambres mnont pas t plus explicites.(q Tout au plus pourrait-on y constater deslt nuances d expression: Iun, celui du pråsi-! dent de la 1:8re chambre, tres-dign: mais assez froid; Iautre, celui prononc au nom de la seconde chambre, plus expansif, plus cordial. Est-cee un hasard de redaction?? Peut tre. Mais ces deux discours sont bien t en leur lieu et ne pourraient, semble-t-il, etre changes de bouches. l Nous aurons å revenir naturellement surlt lensemble des travaux de cette premieret Digte, mais dås aujourdhui Ion peut direlt quele a amplement rpondu aux esptrances e quon pouvsit en attendre; les deux cham 1 bres se sont montråes aptes å remplir les r1 röles å la fois similaires et diffrents quill leur soat assigns dans la constitution; laf premigre de ces deux assemblees est un pouvoir tout ) la fois conservateur et suffi t samment liberal; la seconde, si elle donnel aux cultivateurs la juste part qui doit leurit revenir dans un pays aussi essentiellements agricole que le nötre, a bien prouvå cepen-t dent qwelle nest pas une chambred de jaysans, comme on nous en avait menace; I et sil est vrai aussi quelle annonce desj! dispositions å se montrer strictement co-l(C ocme des deni.rs de VEtat, certains votesr cej endant donnent tout lieu desperer quelle sera au besoin tout aussi accessible que: Ja premidie chambre aux influences glevees. On a vu ovgec gatisfaction que, meme pourCc une premiere Digte, plus importante natur-e ellement et plus chargee de travaux gqueln celles qui suivront, la dure de mois fixtels our la session a tå suffisante. Loin detrel! jamais dpasste, il est å espårer plutöt!s quelle pobrrait pagfoie etre restreinte. Le l måeanisme des rapports entre les deuxl4 chambres segt montr, sinon parfait, dui! so åssatisfajsant pour une premierel: molns sig pous Feviendrons aussi sur application; ma. . : , cette importante question. H 4a f Par une notification du 17 du neågent s mois, le roi a dåclarå applicables des ic). lendemain 18 les surtaxes de douanes tta-ls blies sur le caf en grains et grill, sur led cacao, le sucre brut et raffin ainsi que leln tabac brut, surtaxes dont nous vous avons fait connaftre le montant dans les deux der-s nigres Revues. Dnormes quantits delb sucre et de caf ont tå dclares en douanek a Gothembourg en pråvision de cette prompte d application des nouveaux droits. d D 8 0 1 Une autre notification royale leve la prohibition que Yordonneance du 23 Mars 1866 avait etablie å Iimportation de la laine provenant des pays infects de la peste bovine. Cette notitication, tout en maintenant les dis-N positions relatives å la laine qui na faitlu que transiter par des pays infect6s, et å celled qui vient des contres ov la contagion nest