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Skandia. Fabriken lärer komma att ånyo uj byggas. —L i J Revne de la semaine. vo 8, Feme anne. 1867. Stockholm, 26 fevrier. Le rejet par Ja Premidre Chambre c projet de loi qui avait pour objet dtendr dans Vapplication, la tolerance religieus devait produire, et a produit en effet ur impression tres-pånible, et å ce sujet il se pass, å la Premidre Chambre måne, u fait trös-digne dattention: cest le nombi des reservants qui se sont inserits contre 1 T6solution prise. Ce mot demande une ex plicetion: on sait que, daprås notre loi su 1a repråsentation, les membres dune.Chambr qui se trouvent dans la minorit out I droit deziger quilsoit fait mention exprees de leur reserve au procås-verbal. Et non seulement ces reservants sont nombreux, mai leurs noms ont une valeur considerable Lun deux, M. Nisser a 6t plus loin il: pråsent une nouvelle motion å ce sujet, qu a t renvoyee au comite de constitution ll ne serait pas im, ossible, comme nous e1 exprimioas lespoir dans notre dernigdre re vue, que cerefus daccepter un progrås asse: insigmfiant amenåt å faire proclamer I libert religieuse pleine et entigre. On pour rait dire alors une fois de plus: ?A quelque chose malheur est bon.? Nous nous avons dit un mot dela motior Hessle concernant les mesures då prendre pour venir en aide å Pagriculture. On sai aussi que ceite motion a t6 renvoyde å un comite spåcial. Il stagissait de nomrer ler membres de ce comits. A la Premiere Chambre ce sont sartout de grands pro. prigtaires agricoles; å la Seconde Chambre des protectionistes, dont un certain nombre meme ont runi presque VPunanimite aes votes, ce qui, de la part des libre-changistes, est un bel exemple de tolerance politique. On ne saursit faire la partie plus belle å ses adversaires et ceux-ci sont mis en demeure de reussir. Lourde responsabilitå! Un changement de rådaction dans la loi sur la beväring que proposait le gouvernement a passå sans discussion å la Premiere Chambre, mais est venu chouer å Ja Seconde devant la formidable majorit de 116 voix contre 36. Le motif de ce rejet a te surtout la crainte de voir augmenter le temps dexercice de Ja beväring, pour arriver ainsi å une sorte dincorporation dans Iarm6e active. Nous ne voulons pas dire que ces craintes fussent bien justifices et que la 16gislation zctuelle ne donnåt pas des armes suffisantes contre un tel atus de pouvoirs Mais la Seconde Chambre, od les paysans jouent un si grand röle, a Ipiderme tröschatonilleux dans cette question-lå. Une motion de M. le banquier Wallenberg, pour faire allouer des frais de repråsentation aux pråsidents des deux chambres, a Echou au comitå des finances devant Pinterpråtation littrale des dispositiors de Ja loi sur la repråsentation qui, dune part, portent que le membre de la Premidre Chambre ne peut recevoir aucune allocation pour ses fonctions et qui, dautre part, fixent la nature d2 celles dont jouit le membre de la Seconde Chambre. A ce propos, å la Seconde Chambre, apres de nombreux discours sur la ncessit de PFeconomie, on a fivi cependant par voter dune facon fort liberale les frais de deplacement attribus å chaque deputå. A ces quelques faite se borne Ihistoire parlementaire de cette semaine et cette revue serait bien courte, si nous ne devions å Pobligeance de la Direction de IUnion nationale du Nord, Ja communication de cette adresse å Ia Gazette de Cologne, que nous nous faisons un våritable plaisir de publier: Monsieur le redacteur, Les soussignås, membres de IUnion netionale du Nord, ocot Ihonneur de vous adresser tous leurs remerciements pour Penergie et la perseverance avec lesquelles, seul dans la presse germanique, vous avez combattu pour une solution juste et nationale de la question du Slesvig, qui norseulement est une question vitale pour le Danemark et tout le nord Scandinave, mais qui peut et doit avoir les consequences les plus hevreuses ou les plus funestes pour PEuropejentidre. Nous vorons, sur lag ruines de la vieille portique et de Pancien droit des gens pour esquels il mexistait pas de nations mais des etats, et qui prenaient pour norme ron les besoins des populations mais les intåråts des dynasties, nous voyons stlever Fedificee du nouveau droit des peuples. Le principe des nationalits est devenu le grand principe politique de notre sigcle et Fon peut voir la preuve de Uheureux et fecond empire qwil a dåjå acquis, non moins par Popposition quil rencontre de certains cötes, que par la foi enthousiaste de ceux qui fondent sur cette idee soit leur esperance del voir finir leurs malheurs, soit leur confiance dans la possibilit de dåfendre les biens quils possådent deja. Mais, comme tout ce quiestnouveau dans le monde, ce nest que par Pagitation et la Jutte que cette ide peut mener å la paix et å la reconciliation. Or cettelutte apporte le trouble dans les ides, excite les passions, et rend aveugle aussi bien aux exigences de Pepoque quaux recompenses et aux chåtiments que Pavenir tient en 16serve. Les peuples, pour lesquels cette ide est une promesse de dålivrance, se laissent prendre oux pitges que Pgoisme a soin de maintenir, ou bien ils oublient quil est å cette promesse une condition expresse, et cest Ventigre et pleine reconnaissance du droit des autres. Par suite de sa position geographique dans le systeme politique europåen et de son haut degr de civilisotion le peuple allemard a un röle important å jouer dans oeuvre de constitution du nouvel ordre de

27 februari 1867, sida 3

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