1 le n 1 a ba Revne de la semaine. Ao 42. 4eme annee 1866. Stockkolm, 23 octobre. Nous disions recemment quil sbtait fa en Sugde un revirement sårieux en faven t l j L Å TIA pour nous prouver le contraire. i )Tune alliance avec IAllemagne du Nord. L presse ayant ces jours-ci formul ce qu 1 Sest dit å ce sujet, nous allons å notre tou -resumer les ides mises en avant. La circulaire Lavalette a proclamå le gran mot de la situation en disant quaujourdhu regne la libert des alliances. Tousles an -Iciens Jiens sont rompus, ou peu sen faut Est-ce å dire pourtant quil ne sen formers pas de nouveaux? Lexp6rience du passå es En c moment done FAllemagne du Nord est libre de choisir entre Forient et Voccident. Ces incontestable. Ce qui ne Pest pas moiss, Ieest qwelle choisira. (Ne pråtendait-on pas ces jours-ci quelle a dejå choisi?) Or si IFAllemagne du Nord gallie å Ja Russie, une telle union, on ne saurait le nier, esi menagante pour la civilisation etlordre europtens en gåneral, comme aussi pour les ttats scandinaves en particulier. Pour pråvenir une entente aussi regrettable il va sans dire quon ne songe pas le moins du monde å faire parler 1e sentiment, å invoquer le respect då au droit, å Vindependance des peuples, encore moins å la lettre des traits, qui ressemblent de nos jours aux anciennes forteresses ... on les tourne. Non, il sagit simplement de demontrer å PAllemagne du Nord que son interöt bien entendu est plutöt de sappuyer sur IEurope que sur la Russie, et que dans ce cas elle aura besoin de la Scandinavie. La question est positive et point du tout sentimentale: donnant dornant. Or quune alliance entre la Russie et la Prusse devenues rivales sur la Baltique ne puisse jamais ötre qwun accouplement passager pour des conps de main hasardeux, suivi dune lutte å mort lors du partage, eest ce quaucun homme detat srieux ne saurait contester. La Prusse se sent-elle assez forte pour tenter seule cette aventure supröme? MNaurat--lle pas besoin alors du concours de tout Foccident, dont par sa position elle est comme le premier champion contre FAsie et son despotisme? Si la vårit est dans cette dernidre hypothåse, alors,-nous le repåtons, elle aura besoin dune Scandinavie, cest å dire non pas de trois petits tiats faibles parce quils sont spares, mais dune conf6deration politique et militaire de ces trois royaumes, avec un systeme commun de politique ttrangåre et de dåfense, confederation å laquelle sa seule position gåographique entre Vorient et Poccident donnerait djå le röle de grande puissance en cas de conflit europgen, et qui pourrait pretendre aussi å ce titre au moins comme puissance defensive. SH ces id6es sont justes, si dailleurs les. faibles bont plus å compter sur aucune proection en ce monde, si les traits les plus solennels ne sont observås quautant que es parties contractantes y trouvent un inråt pressant, en un mot si la maxime SAide-toi, le ciel Vaidera? est plus vraie uc jamais,il est evident que les tats Scaninaves, avant doffrir leur alliance A qui ue ce soit, doivent se mettre en mesure de 2 rendre utile et dsirable, et ceci nous raudne å la question de Parmement qui est å ordre du jour europåen. Du reste les journaux de Christiania anneenpt å cet gard que le gouvernement t de nommer un comitt mixte, est I ire Sugdo—Norwegien, qui se reunira le 5 Nov. å Stockholm pour dåcider du choix un nouveau fusil pour armee subdoise, u de Pappropriation de Varme en usage. ses comits ont la vie longue, mais il est ;vident que celui-ci doit faire exception. Pas dautres nouvelles, si ce nest que le oi est de retour de son voyage et que ce g ouvernement provisoire est all rejoindre S Ta om —