ESTAREMSOSATTT OST Revae de la semaine. Ho 20. 4emo anneo. 1866. Stockholm, 23 mai. Le sentiment qui sest fait jour ici å Ila nvuvelle du congråes, dans les circonstances actuelles, ressemble assez å celui quon prouve en voyant les docteurs les plus c6lebres se råunir pour une consultation in extremis. On nespåre plus, mais cela tranquillise tovjours la conscience... et puis il y 2 le chapitre des miracles. Quoi qvwil arrive et si la guerre doit de nouveau ensanglanter IEurope, nous quijngeons å distance, avec cette impartialite que donne peut-etre Vloignement dans lespace — comme Floignement dans le temps, — nous voyous avec une vagne satisfaction que ces actions violentes ne se font plus effrontment et ouvertement, mais avec hypo crisie et comme un mauvais coup, et aussi que ces idges de congrås font leur chemin, — celui ei dåt-il chouer. Nous eroyons, par ces quelques mots, etre le fidele interpråte de notre population, si natvrellement guerrigre pourtant, mais tout entigre adonne aux developpements pacifiques de Fagrieulture, de VPindustrie et des arts. Au moment od toutes les grandes puissances centrales spuisent en pråparatifs belliqueux, nous navons plus, pour ainsi dire, quune seule pensåe, notre grande exposition scandinave, qui doit souvrir le 15 du mois prochain. Si, avant peu, tout le centre de IEurope ne doit plus åtre quun grand champ de bataille, il y aura done un coin du monde oå Ton celebrera encore les bendictions de la dix. Pp Le 15 juin done, au son dune marche compose par Franz Berwald, le roi se rendra au palais delVindustrie, et prendra place sur une estrade an centre du palnis, vis å vis de la section sutdoise. En ce moment an choeur de trois cents voix d hommes chantera un hymne dont les paroles sont du prince Oscar et la musique du compositeur deja nommå. Puis le roi prononcera le discours dinauguration et au son des fanfates et du canon la double exposition des produits de Findustrie et des beaux-arts sera declaree ouverte. Nous avons dejå emis Iespoir que Fexposition de Vindustrie sera, sous bien des raports digne de Pattention des tr-ngers ilustres qui voudront bien rpondre å rappel du prince Oscar; ajoutons que Pexposition des beaux-arts promet galement dtre tråsinteressante surtout par le contraste vivement tranche des trois coles sutdoises, morwegiennes et danoises. Puisque nous parlons de fetes inauguratives, noublions pas davertir les voyageurs qui se rendront å Stockholm pour le 15 juin, que Je 12 aura lien å Råshult Finausuration du monument lev å Linn par sa ville natale. Linn6, ce nom dit tout. Il west pas plus Sugdois que Moliere nest Frangais ou Shakspeare Breton. Iis app rtiennent au monde entier, tous sont leurs concitoyens. . On assure maintenant que la Dite doit se sparer å la Saint Jean, great attraction de plus pour les trangers, dautant que eest un spectaele qui ne se repråsentera plus et quon na pas tous les jours Foccasion dassister å Venterrement pacitique dun vieil ordre social. En attendant, elle poursuit ses travaux. Le comite renforce6 deonomie vient de prendre plusieurs råsolutions importantes. Par 62 voix contre 48, il cemande que les certificats exigibles pour Fexercice de certaines professions, comme celles de mådecin, de vterinaire, de pharmacien, de barbier-chirurgien, de sage femme elc, puissent etre valables en Sugde et en Norwege — (La minorit voulait tendre cette faveur au Danemark.) Par 70 voix contee 37, il demande ögalement Vadmission des femmes aux emplois et services quelles peuvent åtre jugtes aptes å remplir, et dont elles ne sont pas exelves par la constitution ou le eode civil. Enfin, par 56 voix contre 55, il exprime le vea de voir supprimer, å mesure des extinetions, les prebendepastorat, est å dire les cures mises å la disposition des professeurs de thologie et professeurs adjoints des universit6s et que ceux-ci pouvaient remplir (ou plutöt ne pas iemplir) en måme temps que leurs fonctions universi taires. . A Ja Didie måme Finterminable question du blåme å infliger au ministåre, A propos des traits avec la France, est revenue sur Feau, gråce å une surprise. Vous savez peut-ötre quwil ny a rien .de plus variable que le nombre des membres de Fordre questre qui assistent aux sances. Il peut glever å 700 et plus; il peut des cendre å 20 ou 30, å 15 möme, si nous avons bonne måmoire; ga t6, entre parentheses, un des arguments les plus forts en faveur de la reforme. Un jour donc que Ta cbambre ne se composait due de 35 membreg, tous protectionnistes, ceux-ci resolurent que Ia dite question touchait å Pimpöt et devait par consequent ötre decide par le comit6 renforc des impöts. Bien! cetait un triomphe, mais de courte duvee. Le lenderain il sagissait de nommer ce favieux comit renforet; mais au lieu de 35 membres la chambre en comptait 248, parmi lesquels 131 libre-6changistes ui firent passer leur liste pour le dit co-! mit6 renforeg, si bien que la petite malice des 35 tournere tout simplement A leur conÖR question plus gtave, et que nous avons dejå indiquee, est celle des droits de donane dont les protectionnistes veulent grver les objets de premidre nåcessitt, au moment oå Ja vie rench6rit dune facon effrayante. On caleule que les forces se egales dans Je comit renforc trouveront 1 itå Fehn e une rösolution si grave dependra sd ölen trois VOix, Ou robablement de deux ön Probal a. hillet cachet6 mis ei råserve pour