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bäck. Les causes cltbres, les crimes extraordinaires sont heurcusementassez raves dans notre nord: ansst Huvons us Jam eu la penste douvri col råcit daffnires criminelies qui sont les memesj artout, sanf 1:s diltörences de meurs et del ocalit Mais le erime qui nous occupels est tellement inoui: cCest quelque chose delc si monstrueux que Faccusaiion portåe eontrelr un pråtre dure lorgue strie dempoisonnements dans le vin je Ila communion, quelr nous eroyons devoir faire exception å In rögle que nous nous sommes posve. Silbodal est une petite glise de village, accolte dun modeste presbyicre, dans uned des plus riantes vallces du Vermland. Leli astevur de celte parviss nomme L ck; cest un avjsurdhui ägt delv 6Yans, dune taille dune tournure qui anque p; le front haut, un peu döprim chevelure grisonnaute, des fav blanes, le nez fort et lccorement iucket, la partie inferieute du visace un peu fuyante. enfin dans le profil quelque chose cu type israclite. Voici les fails principaux sur repose Va mourait au presbytöre un mr Ly negociant, qui etait en ponsion pasteur. On eut lienu de supposer quil eta s mort par le poison; on : ( E t presqvel: t lautopsie et Pon trouva de Varsenic. On se rappela alors que, le 30 noveimbre, nn certain Nils Pettersson, de Färskog, Ciuit mört subiement! avec tous les a pÖmes Pempoisounej ment, aprås avoir communie des muins del, Lindbick hume le corps, on faitla FPanutopsie et on trouve de Fursenie. Pe dant Vinstruction de ceite double deeouvrit quure viville fomme veuve ans, UCarin fille d Pierre, de H decedee, le 19 octobre, avec Iles memvs symptömes, guelques heures aprös que Lindbäck Ini edt administrö la commanion, et) que son fils Daniel Andersson, depuis longtemps mulade et gardaut le lit, et qu t egalement com 6 cn avse violents vomis: ixquels cependant il k navait pas succombe. Nouveiles recherct autopsiques, et touiours de Fursenie. Ainsi en deux mois trois cadavres, pres!n de quatre, et le nombre des tentatives!H semble ötre beaucoup plus grand. Pour deux au moins motifs tente cl monor sson et åla v que Lindbäck uit eu v defnire que deld ndine lui lo dautres raisons debarrasser la porciss etaient å cha une far Je paupårisme en mant serait de la pure föl mier erime, Vintöret perse semble rejeter sur ee maiber poids de Ila responsabi pour prix de så pension Lysön se 10,000 ri emoins Li pensionuvire euterre, pr cependant ne porie pas la 5 Lysn. On se demsnde avec ui a commis tant dempoisonnements fespace de aquelques semu son coup dessai. pouyri dans I nel plus accuse reux tout Je vu pråt mört. Du l ÖL 804 CXsduit ce contrat quis: ignuture dejt uelques erimes toujours et å ee propos sc sont röveilles des bruits sinistres qui ont eourn il y a plus de tren:e ans, et qui avsient fini par s ir. On pretend done que Lindbäck, i etait simple vicr 1 å a fille dun riche cultiv; et quayan rönssi d se falre donwer quittanee, nvant a paiement, du contra! druchat de Ia propriete du fotur beeu-pöre, il se seron äcbarn qnelques iours plus tard du hop-hon: Je poison, epres quoi il surait tout s ment mis å In perte Forpheline qwilvenait)be de depouiller. Sans remonter si han homme qui u commis tant de crim 1914 octobre au 17 vec ro 1864 Gieitil pris! pour Ia premidre iois de ta m cide? Car, nous le råpi! tå trösnombreus la deposition teriie le fils de la vieille Carin, deposition poi gnante et que nous rip: car eliej achåve de donner Ia physionomie de ceite ll: lugubre affaire. Quand le på :s donna Ir commu åre et å moi, je me rappelle qwil demanda une tasse a the pour le vin. Ma femme prit alors un verre et vonulut le lui donner. Non, dit-il, prends une tasseå Nn the; Daniel pourra y bvire plus facilement. ; On fit comme il voulait. Je ne remarG i quai pas quand il versa le vin dans la tasse. Je ne sris p non plus si ce fut avant ou aprås Pacte de eontrition. Je me rappelle que 12 vin etait trouble ou Cpais car je ne pus voir le fond de Ja tasse, t je me souviens Cgalement que comme, aprås en avoir pris un peu, je refusais de boire, il voulut men donner davantage. Cotte fois le pasteur mavait ni calice ni patene: mars il avait Ihostie dans du papier, nonl, pas une hostie entiöre, mais des frogments quiil prit du boui des doigts et donna. Fignore si Ihostie fut donute a ma mere de la möme facen. En attendant ma måre; quon avait cte chercher, le pasteur madressa la parole etlÖ me dit quil eroyait mai ant que meslke goulftrances finiraient bientöt; je ne merap-!b pelle pas bien ce que je repondis, mais illvi dit alors: Tu nen as pas pour longtemps!H d vivre. ?Plusieurs fois, en me donnant la communion, le pasteur a vouln me faire boire plus que je ne vonulais. Je me souviens quune fois, comme je ne voulais pas prendre plus dune gorg6e om deux: encore un peu, me dit-il, et tu dormiras bien aprös un instant.? Mais je refusai, paree que je! sentais dåjå des douleurs. Une autre fois Y comme je sentais que Je vin avait le mömelt mauvais godt et que je me reculais, le b prötre me prit la töte dans sa main et me ; iforca de boire davantage. h ri uUne fois, pendant hiver dernier, en comc muniant je sentis tout de suite que le vin!j, me faisait mal; je ne voulais pas en boire(; plus, mais le pasteur men fit encore avaler 1. deux ou trois gorgåes, aprås quoi je com-:e mengai de vomir. Il voulait men donner encore plus, mais je le priai de men dis-n enser, le vin re donnant de telles doueurs. Je ne le crois pas, repondit-il, jen te jure que ee vin ne fe fera pas mal, iy cest du Porto; jai changå de vin parce ir que je sais que tu es dificile: ce ni ci nestlI pas si rebutant que le vin de la mosse. En-) core une goutte et tu dormiras. ?Mais alorsj tt da srinlanta vamissementa et 101. 2 mA

6 juni 1865, sida 3

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