taire ou primeipal locataire, lesquels devrent la presenter le jjour suivant, avant midi, au bureau de police du district. Ces dispositions deyront Sobserver nom seulement aux poques habituelles de dmånageiment, mais encore chaque fois que quelque personne emmåenagera dans la maison, et elles Sappliquent egalement du reste å tous ceux qui, moyennant ou sans råtribution, donnent, dans leur propre domicile, un logement å une autre personne. . 3:0o. Au cas ov le declarant desire obtenir Pattestation de la remise des bulletins de declaration et listes mentionns aux deux premiers lalingas, ces documents devront etre remis en I duplicata au ureau de police, ou Vun des exemplaires lui sra remis immediatement, muni de la dite attestation. 4:o. Nul ne peut se refuser å livrer les renseinements ncessaires pour la rådaction des bulfetins et listes ci-dessus prescrits. Ihöte ou logeur auquel ces renseignements sont refusås dot en faire la declaration au commissaire de police le plus proche, lequel, du moment quil est i I question dune personne inconnue qui refuse de faire connaitre son nom, son domicile ou de I fournir les autres rerseignements nåcessaires, ou JT on a lieu de soupconner de faire une fausse claration, devra agir conformement aux prescriptions que contiennent å ce sujet Iordonnance ft septembre 1860 et le rglement du 29 mars 5:o. Toute infraction aux dispositions cidessus entraine, contre le delinquant une amende de 2 å 15 riksdales au profit de Vindicateur. Il nest pas besoin de depeindre Vmotion produite par la publication de ce document clatant comme une bombe au milieu de la paix la plus profonde. ?A quel propos, se disait-on, et dans quel but de telles mesures, qui non seulement sont en deåsaccord avec Vesprit moderne, mais encore sont en opposition formelle avec la loi du 21 septembre 1860 quia supprime les passeports?? Aux violentes attaques des journaux le Grand gouverneur a repondu dabord: ?Que ces prescriptions, loin dötre nouvelles, avaient t ,tabEes par plusieurs lettres royales dancienne date, auxquelles dautres leumes se sont reporttes depuis et quen less reproduisant il les avait adoucies. Maiscette råponse ne råsolvait rien. A quelle occasicon reprenait-on cette legislation draconienne? — Cest la question quest venu poser le Procureur genral de Justice, personnage qui, comnmie nous Iavons dejå dit dans ces colonnes, joue chez nous un röle des plus importants, en ce quwil est le defenseur naturel des libertes de tous et de chacun et procipalement de la libert-måre, celle de la presse. Il a done demande quil lui fåt donrt connaissance et des lettres royales ou 1escrits non publics ou publies sur lesquels se basnient ces preseriptions et des moltils qui avaient amen å les remettre en vigueur. Dautre part les mandataires de la ville ou membres; de la commune råsolurent dadresser ume påtition au roi pourle prier dabolir les dlites prescriptions. Mais deja Je Grand gouverneur de la ville, revenamt sur la mesure prise, aprås avoir expliqu que les prescriptions dont sagit datent dles temps danarchie de Gustave IV Adolphe set quelles furent remises en vigueur aprös TVassassinat de Fersen, se håtait de rec:onnaitre que Iapplication g6ntrale dune telle legislation peut, dans les circonstances actuelles, avoir des inconvenients et proposait de ne conserver que les dispositions relatives aux voyageurs etj. trangers non inscrits au röle des contri-: butions de Stockholm, qui arrivent en cettel. ville ou qui, aprås leur arrive, y changent de demeure. Les choses en sont lå. Meme dans ces conditions ces prescriptions nous paraissent. dune application impossible et qui pis est). parfaitement inutiles: nous demandons lal, libertt comme en Angleterre?. , I se confirme officiellement quavant! peu souvrira å Stockholm une conference: ! ; s entre la Sugde, la Norwege et le Danemark dans le but de preparer un projet de loi pour la rorganisation des relations postales entre les trois royaumes fröres. Nous apprenons aussi que des ttudes sont ordon-. neespon Yetablissement dun tlegraphe sous. marin qui relierait la Finlande å la Suede. i La politique dechire; la science rapproche. ! Pas dautres nouvelles dailleurs. Iagi-! tation pour la råforme de la representation prend de jour en jour de plus grandesl proportions. Mais une question de cettej! importance demande å ere traitte separe! ment. E E 1 E I t Une traduction de Yhistoire de Jules Cesar, due å un homme des plus habiles, sera publite ici sous le patronage du roi. Mais comme il ny a pas encore de loi sur la contrefacon (cela ne tardera pas), sans doute beaucowp dautres traducteurs travaillent sur le live vert. Lacadmie des sciences a tenu le 31 Mars sa sance anmumelle. Cest le prcofesseur Wahlberg secråtaire de Facademie2 qui a pråsente le compterendu des travwaux extcuts et des mesures prises pendantt le dernier exercice. Nous regrettons quil nous soit impossible de donner meme unn resume de cet intressant rapport; bornnons-nous å dire que, parmi les travaux ddinteret general qui y sont mentionns figurent: — les resultats de lul nouvelle expedition envoyge Ftå dernier au Spitzberg, sous la direction du professeur Nordenskiöld, pour les recherches pråparatoires au mesurage dun degrå dans ces hautes rgions, — PFetat des travaux godesiques extcuts dans un but analogue en Westrogothie et dans la province de Stockholm; -— les mesures prises pour mettre les observatoires de Paris et de Stockholm en rapports plus directs; — Vetablissement de nouveaux observatoires måteorologiques etc. ete. Puis est venue la distribution des prix etallocatiions. Enfin Nacademie a entendu la lecture; dun travail du professeur dastronomie ILindhagen sur Fetat ac:uel de la science qjuant aux nbuleuses. La mådaille commtmorative frappåe cette annee reprsente le savant Lagerbjelm qui tait assesseur au ccollege des mines et que Iacedmie a perdw en 1856. Au revers figure un haut-fourneeau allumåe avec cette devise: Peommoadis natrriae ardens inserrit?.