Revae de la semaine. No 9. 3 ce annie. 1865. Stockholm, 28 fevrier. Trois mesures du Gouvernement, sur des sujets fort diffrents, composentaujourdhui notre partie officielle. En premier lieu nous devons mentiouner ja nomination au poste si important de Directeur general des douanes. Crest mr Bennich, gouverneur de la province de Jemtland, qui a t designe å ces haules fonctions. Ce choix a t accueilli avec une vive satisfaction par tous les esprits liberaux, et parce quil porte sur un homme Iun veritable talent, et parce quil prouve jue le gouvernement persiste plus que jamais dans la voie du libre change, dont le nouveau directeur des douanes est Pun des partisans les plus clairås. Il va sans dire quaux yeux des protectionnistes cest precisement faire entrer Iennemi dans la place; mais cest le sort dela guerre, quand la place ne peut plus tenir. La seconde mesure est la sanction que vient de donner le gouvernement å un projet approuvå par les Etats, pour dåterminer jusquodå va le droit accord aux pretres de dålivrer des certificats de bonne vie et moeurs. Pour bien comprendre cette mesure, il faut savoir que dans ces certificats, qui chez nous doivent necessairement etre delivrås par le clergå, les ecclesiastiques se croyaient autorisös å donner libre eours å leurs observations personnelles, et ue la rehabilitation nexistant pas dans Tancienne loi, un malheureux restait ainsi toute sa vie sous le coup dune condamnation souvent bien lgåre, qui Vavait frappe il y avait bien longtemps peut etre. Aussi ny avait-il pas de erime plus commun chez nous que la falsification de ces certilicats. Håtons-nous de dire que le nouveau code pånal admet la rehabilitation, et quant au röle des prötres dans la delivrance de ces certificats, il devra se borner dåsormais å constater purement et simplement si la personne vy dsignee jouit ou non en ce moment de ses droits de citoyen. Cestencore lå une mesure hautement liberale å lagquelle nous ne pouvons qwapplaudir. nfin une circulaire royale adresse aux divers gouvernements de province a pour but de regler une question fort dålicate, celle des corvåes impostes aux proprittaires (la plupart simples paysans) pour la fourniture des chevaux de poste et Yentretien des relais et de remunrer dune facon plus convenable ces prestations en nature. Ferons nous figurer au rang des mesures officielles une simple decision qui autorise la pråsentation å la cour des dames nap