ministration des finances y a applique plu sieurs millions pris sur nos ressources inte rieures. Le fonds de liquidation et damortissemen du riksgäldskontor pour la dette offrait å I fin de 1863 un exeedant de 1,165,058 riksd Tous ceux qui comprennent le sens des faits quon vient dexposer, reconnaftront que le papier sugdois repose sur dexcellente: bases. Nous oserons dire, sans craindre detre taxts dexageration, quil ny a pas de pa: piers dEtat, au monde, qui pråsente de plus grandes garanties. Nos papiers hypothqus sur le sol su dois ne sont pas moins sårs. On sait quiils sont fondås sur des bypotheques prises sur nos biens-fonds, å moiti de leur valeur, laquelle valeur est elle mme calculte sur des bases si rigoureuses quil est certain queHe atteint tout au plus le tiers des prix de vente ordinaires. Il peut y avoir des ex. ceptions, la base dvaluation variant dans divers lieux, mais on peut faire une cote mal taille, et il y a des exemples que des proprigts vendues par autorit de justice Ont atteint le double de la valeur hypothequåe, ainsi le quadruple du taux de Temprunt. I convient dajouter ici que toutes les proprigts, comprises dans une societ bypothåcaire, sont solidaires les unes des autres dans les limites du montant hypothequå, de sorte que sil y a perte dun cöt sur un bien-fonds qui aurait 16 Evalu6 trop haut, cette perte est compenste dabord par le fonds de rserve, ensuite par les autres hy potheques. Ajoutons pourlant quautant que nous le sachions, il ny a pas eu de semblables pertes å constater pendant les quinze ou vingt ans que les socittes hypothecaires ont exist echez nous. Comme les incendies nont rien pris sur les fonds de reserve, ceux-ci dans toutes les socitt6s, ont atteint un montant considerable.t Cest avec un grand intert quon recueille ici toutes les nouvelles qui concernent les ngociations ouvertes avec la France pour la conclusion dun trait de commerce. I araitrait, si nous en croyons un journal orwegien, que Ion serait tombe daecord our tout ce qui regarde spåcialement les imterets sutdois, et que si les deliberations ne sont pas encore closes, cestå cause de difficults souleves par la Norwege, cest å dire dexigences mises en avant par les repråsentants de ce royaume et qui ne seraient pas admises par ceux de la France. Espårons que les pilotes qui ont conduit cette affaire presque å bon port niront pas chouer sur ces derniers cueils. Il vient dy avoir un petit mouvement dans notre corps d plomatique. Mr le comte Piper, ministre rsident aux Etats unis de TAmerique du Nord, vient dötre rappele, et mr le baron de Wetterstedt, envoy extraordinaire et ministre plenipotentiaire auprås de la cour des Pays-bas, a t nommå avec ces måmes titres å Washington. Mr le baron Palmstjerna secr6taire du cabinet devient ministre råsident å la Haye et mr Sandströmer chef de Ja division politique au ministere des aflaires trangeres est designe comme secråtaire du cabinet.