öt de iu libert assurte aux villes etaux industries nouvelles, cowme une ruine du moyen åge un beau milieu dun jordin Banglvls, u reste ce nest pas dvunjourdhui que les patriotes clnires et les gens un peu verses dans Vconomie politique ont proteste conire cette foule de restrictions genuntes, souvent baroques, bourrelets et langes dune industrie maintenue d Vetat deutwuce. De temps å autre des voix autvristes se sont levees dans la represeutation en tuveur de cette imporiante retorme, Muis jusquen 1846 elles nwavaient pas trouvå decho et tous les projets dans ce sens avuaient chout sur ce rocher des prejuges conservateurs, des interöw personnels ev de la routine bureaucratique, rocher qui se croit une digue, et qui la plupart du temps vest quun cueil. En 1846 il lut fait un premier pas dans la role du progres; on tat daus la bonue direction; mais il y uvait encore beaucoup å faire pour atteindre le but; on vient eutin Ty arriver, Duprås notre constilution le gouverneanent seul a le pouvoir legislatil dans toutes 1esquestions conomiques. Les Kiats ont gue le droit de faire des proposivons et des adresses. Pendant la dermere digte mr Muren vice-pråsident de Fordre de la boureoisie presenta å cet vurd un projet concu ans un sens trås liberal. Ce projet quant å ses bases principales fut adopie pur les EBrats, et le gouvernement, dont la politique commerciale est dailleurs si intelligenie et siv liberale, a. comme nous venons de le dire, promulgut cette lor qm, å quelques exceptions pres dont le mainticn a paru necessaire, löve toutes les entruves qui arsetaient le libre developpement du commerce et de Vindustrie. En consequence lu nouvelle loi supprime toutes les formalit6s et restrictions pour ne pas dire mauvaises chicanes que reuconiraient tout homme ou toute femme qui voulaient gagner leur vie par un travuil honvorable Lea exceptions mentionnees plus haut porvent seulement sur Jes industries suivantes: — la librairie; — VFimprimerie; la fabrication et le commeree des boissons spiritueuses et de lu poudre; — Je commerce des substances veneneuses; — Ja meunerie; — la profession de barbier-chivurgien; — la fabrication des muues; i le ramonage dans les villes. Du reste, pour tre autoris6 å exereer une industrie quelconque, il uest besoin que! qune simple declaration sux autorits 1oeales competentes, avec certificat attestant que le requerant jouit aune bonne repuration et est majeur ou, comme il est div duns! notre loi geverale quil a la libre disosition de sa personne et de ses biens. Dans la pratique ecete dermere restrietion pourra bien preseuter des imconvenieniw, attendu que les magistrats peuvent mettre une personm. sous tutelle et il peut Bire par sunte ussez genant Oavoir å iournir la preuve quun tel jupement wa paus Ei prononc contre le requerant, La lor contient en outre un certam mnombre dej dispositions dans iwtrör des entonts emploves duns les fabriques et munuulvetures, tuant aux Etrungers, les restrictions si svåres qui pesuient sur cux ont disparu en grande parie; cependant pos aussi completement peut-Etre gul edt 16 å desirer. Quoi quil en soit la Ioi nouvelle låve au moins la detiense absolue qui iait faite å Yetranger de circuler duns le puys avec des marchandises et dy commercer, pour peu quil vit deja obtenu Pautorisation genårale sPexereer dans le pays le commerce ou une industrie quelconque mais pour cette autorisation Petranger, homme ou femme, admis eöjourner duns le royuume doit obteuir une decision spåciale de PFautorite locale, ce qui nous pursit devoir ere une simple forrmalite. ÅA part cette grande mesure, rien dailleura ! 3 mentionner. Dans notre dernigre revuc Dous parhons de notre grund ehansonnier Bellman, la figure la plus originale peutre de notre huerature. Chique anuce se etlebre å Djurgård une iöte populvire en Fhonneur de ce podte que nos bonus amis Jes ullemands nous accusent presque dad !s rer comme un Bacchus du Nord. Cette anne la töte a te plus brillante que jamnis. Des chocure et plusieurs orchestres, chantont et jouant tour å tour les pocmes et 1es melodies connuea du pogte national, evtouraient le buste qui nous represente ses traits si fins et dune si churmante bonhommie. La foule comme toujours åtait innombrable et suluait de ses joyeux hourras le grand podie populaire. Kien de plus difficile que de bien connaitre un pays Etranger. Il y fout des! anntes, Et cependant beauccup de gens se contentent de moins et ne douteut pas un momeut de leur infaillibilu. Combien en avons nous vas qui pour avoir passå huit jours å Stockholm ou å Copenhague se cerorent autorises å deruisonner toute Icur vie sur le Nord. Ainsi rtcemment un correspondant du Times Cerivait å son journal une lettre, — reproduite par la plupart des jouruauxtss fruncais, — et qui repråsentait ces bons Danois comme pariuitement insoucmwuts aux malheurs de la guerre, aux inquigtudes de Pavenir et passant leur temps å se divertir au Tivoli de Copenhague on parmiles doux loisirs de la viliegiature. Le correspondant du Times est de bonne foi et il a eru voir; å ce tableau oppousons en un autre dun homme dout la bonne