eertaines hypothåses? On comprend que nou rertrons ici dans le champ des conjecture: et que les on-dit, qui s:accordent du reste nofirent cependant rien dassez precis, pou ue nous les reproduisions comme article: e foi. Toujours est-il que Fimpression gtnåralc est bonne et quon se croit fondå å esperer. ur le cas ou la guerre continuerait, que cette flotte Suto-Norwegienne contribuera mettre un terme aux sauvages violence: ue les puissances allemandes exercent. evant YEurope impassible, contre le malheureux Danemark. : ?Yöus ne voulez pas serrer la main suppliante de ce Pays! Eh bien! Sa main ?mourante vous marquera dune tache de sang, afin que lavenir vous reconnaisse ct Pyous punisse!? Car Chateaubriand, ce conservateur intelligent croyait å la solidarit des peuple: eest lui qui a dit aussi: ?Malheur uu sidcle, temoin passif dune ?lutte heroique, qui eroirait quon peut sans Ppril comme sans pånåtration de Pavenir, laisser immoler une nation. Cette faute, ou plulöt ce crime, serait töt ou tard suivi ?du plus rude chåtiment.? Cette main sanglante, cette trace indelebile, non FEurope ne se la laissera pas imprimer au front. Quant å la Sugde — Norwege si Ion gonge que pour elle la vietime est une nation-seur, on peut se figurer ses sentiments en pråsence de tant dexactions de violences, dindignites. Ces sentiments qui se font jour å tout instant, eoit dens Imtimit soit en public, nous nessaierons pas de les decrire. A quoi bon! Nous nous bornerons å dire ceci: Certes, ils ne geffaceront pas de bien longtemps; möme en des jours pacifiques ils peseront sur nos relations avec VAllemagne; tranchons le mot, ils ont mis entre Jes peuples scendinaves et les reces germaniques une antipathie nationale qui aura pour PFavenir des resultats plus importants et plus tendus quon ne parait sen douter. suffit de jeter un regard sur une carte un peu dåtsillce de la Sudde et de voir ees milliers de laes qui en font comme une guipure, pour comprendre quil ny a pas e pays au monde od la navigation å vapeur soit plus tendue. Un simple fait suffira pour en juger: le nombre des vaurs qui font des trajete råguliers entre Stockholm et les localit6s qui se trouvent dans un certain rayon, säöve å plus de 100. Il y a deux ans, les chiffres actuels nous manquent, la Sutde comptait jusqud 229 bateaux å vapeur apparienant å des articuliers. On a souvent dit que Stockolm etait la Venise du Nord; il serait plus juste de dire que toute la Sugde est une Yenise en graud avec dimmenses lacs en guise de canaux et des båtimens å vapeur en place de gondoles. Ceci sera notre excuse si nous parlons un peu trop souvent peutetre de la tempåerature. Que Pon songe que pendant quatre ou cinq mois, Yhiver bloque nos ports, blocus ou ne peut plus ?effeetif?. Aujourdhui enfin, ce west pas trop tåt, le vrai printemps nous est venu; deja depuis quelques semaines nos communications par la Baltique se sont rouvertes; aujourdhui les nombreux vapcurs qui sillonnuent 1e Melar sont en pleinc activit6. Avis aux voyageurs que chaque oune nous amdne plus nombreux. Å ce que nous avons deja dit sur les solennits aux quelles Vanniversaire de Shakespeare a donnt lien en Sudde, nous devons ajouter quune nouvelle föte a Ete donne en son honneur å Stockholm. Cette föte avait un caractöre tout special. Des ertistes et des litterateurs se sont reunis et ont cru devoir, en dehors des demonstrations plus gånerales faites precedemment, temoigner tout particuligrement leur admiration pour le grand poöte anglais. Nons regrettons vraiment de ne pouvoir que mentionner les discours eloquents, et les remarquables pocsies quwil nous a ft donne dentendre å cette occasion. Deux de nos compositeurs les plus distinguts, M. M. F. Berwald et Norman avaient campose la musique des cantates et des cheurs. La nouvelle que les journaux de Paris nous ont apportee de Ia mort du comte J. Essen Hamilton a veill åa Stockholm de vifs regrets. Le comte Hamilton avait tå pendant delongues anntes grand-gouverneur de cette ville et avait laiss aprås lui les meilleurs eouvenire. ! Nota. — La Revne de la semaine, redigee en frangais paraitra ordinairement tous les mardis. Pour les abonnements au journal FAftonblad je mieux est dexpedier les demandes au bureau de poste Sugdois d Hambbourg. Les annonces pour VAftonblad sont regues å Paris, chez M. Vicherat pere et Comp., passage Saulnier, N:o 16.