question, rappelle eelle de la Bussie et de la Prusse å Pegard de la Pologne dans le dernier sigcele. La Digte polonaise avaiti vot une constitution fondåe sur les ides) librales mocernes. La Russie exigea immådistement le retrait de cette constitution, et comme les Polonsis refusaient de satisfaire å cette intimation, pråtendant quiils avaient le droit de rågler eux.mtmes leurs affaires interieures, la Russie et la Prusse entreprirent de concert une ocenpation.... dont IEurope connait le råsultat. Mais si arjourdhui la Prusse et VAutriche, pour leur Cuvre de rapine, croient trouver dans da Buede-Norwege une puissance dispos6e 2 accepter le röle que VAutriche a jov au 18:ne: sidele, å savoir dassister en simple tmoin å une telle violence, puis aprås avoir Etouff ses remords daccepter sa part dela proie; si, disons-nous, tel est Vespoir secret des deux grandes puissances allemandes, elles ne tarderont pas sans doute 3 reconnaftre qwelles se sont grossitrement trompåes. Ce nest pas Jå, gråce å Dieu, le earactåre de la nation sutdoise; ce sont de plus nobles interöts quelle poursuit dans PTavenir et quelle saura defendre dans le pråsent. Il faut Pavouer cependanot, — parmi les pråtextes de guerre les plus singuliers que nous pråsente I histoire, 1l neu est pas qui Pemporte en originalit sur celui quon met aujourdhui en avant. Cest tout å fait la fable du loup et de Pagneau. Tu Ia troubleg, lui dit cette bete eruelle. Cest la måme force de raisonnement. Sur quoi se fondait dabord la prise darmes de I Allemagne? Sur son excessive tendresse pour la province federale du Holstein; sur son desir que eette province fåt maintenue dans son union constitutionnelle avec les antres parties de la monarchie danoise. Or, — remarquer biea ceci, — cest I Allemagne elle-möme qui a forc le Danemark å abandonner le Holstein et qui a ament le gouvernement de Copenhague å declarer que la eonfedårstion pouvait Iadministrer comme bon lui semblait. Tout å coup voilå que la Prusse gavise doccuper une autre province, avec laquelle la confderation na absolument rien å voir, sous pråtexte dobtenir une garantie pour certaines obligations morales? que le Danemark aurait contractes envers Ja dite confåderation; et la Prusse fait cela contre la volontg de la majorit6 et malgre une violente protestation de la Diete federale; et comme dernier trait du tableau, la repråsentation prussienne ellemåme proteste contre cet acta et se joint å la Digte federale! Toute la question est de savoir si de nos jours une province se croque ainsi: even Sans autre forme de proces. Pour dire un mot de nos affaires interieures, mentionnons que le parti lilipputien des fabricants continue, dans le journal qui sest constitu leur champion, å faire une guerre violente et acharne aux tendancesliberales dont le gouvernement a fait preuve dans sa politique commerciale. En dåsespoir de eause, le parti a cherchå å crter une agitation parmi les populations egricoies et åles gagner å sa cause. Dautre part le gou vernement se contente dopposer la verite eomme un bouclier å ceg attaques et de montrer, dans le journal officiel, comme go messieurs les protectionnistes, pour garer le public, denaturent les faits et font mentir VP histoire. Rarement un journal sesi attir des råfutations aussi Cerasantes que eelles qui pleuvent sur Porgane des protectionnistes. Dans cette question, toute la presse, pour ainsi dire, eombat aux cötås du ministåre. A ces luttes il y a ceci de bon, que Jes esprita sclairent, que les eurprises de vote deviennent desormais impossibles, et que, eans ancun doute, dans ia prochaine Ditte, Popinion publique se manifestera hautement en faveur de Ia politique liberale du gouvernement. i Le 13 janvier dernier, les 4 universites scandinaves dUpsal, de Lund, de Christiania et de Copenhegue ceitbraient la solen nit habituelle en Phonneur des aleux et å 1a mmoire des hommes distivgugs que la Scendinavie a perdus dans le cours de Ja dernidre anne. Cette fois, des savante, des littratenrs et des artistes se sont aussi runis då Stockholm pour ecltbrer cette föte. Partout se sont fait entendre des paroles chaleureuses et loquentes, vers ou prose, tmoignant des progrås immenses qua faits cette noble ide de la solidarit des pays Seandinaves en pråsence dune injuste violence. Les rigueurs de Ihiver qui ee font sentir iei depuis quelque temps ont veille la sollicitude gånårale pour les souffrsnces que doit endurer larmte Danoise sur lea bords de VEyder et å Dannevirke; å Stockholm ainsi que dans les principales villes de Sudde se sont formås des comites de dames pour confeetionner, runir etenvoyer anx soldats Danois des bas delaine et autres objets semblables dont les paavres gens oni 2aps doute grand besoin, Une bonne nouvelle pour terminer. La santå du jeune Due de Wermland est tellement amäåliore quon peut le considerer comme hors de danger. Nota. — La Revue de la semaine, rdigåe en frangais, parattra ordinairement tous les mardis. Pour les abonnements au journal PAftonblad gadresser å Paris, ches m:r Fahlman, 5 rue MAlger. Pour PAllemagne, le mieux est dexdier les demandes au bureau de poste Suådois Hambourg; pour leg autres pays de PEurope, eux bureaux de poste ordinaires. Les annpences pour PAftonblad sont regues, å Paris, chez M. Vicherat påre et Comp., passage Saulnier, N:o 10, Den nordiska festen I Kristiania. Den firades Knutsdagen af 150 äldre och yngre akademiska medborgare istudentsam fundets sal. Dess mest framstående pryd nad var en medaljong at professor Munch; på en minnestafla lästes namnen på de under förra året aflidna utmärkta personer i de tre nordiska länderna. Efter en skål af kand. Birkeland för konungen hölls fesitalat af nrafessor Manrad. som uttrvekte den