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AlurcS Cirangeres, IC wvomte uc mMandetström, a prononct un discours å la chambre des nobles. Deja Ia presse europtenne a t avertie par le telegraphe que le minisifre, dans ce discours, a donu lecture de la lettre par laquelte le roi Charles XV mande å Pempereur Napoleon quwil accepte Pinvitation au congrås et quil 8y rendra en personne. Le Comte de Manderström a ajoute: Pour ma part je cerois que ce egerait un malheur pour Europe si cette noble ten tative daplanir les difficult6s qui se proSduisent partout et souvent sous des formes Sterriblement arröttes, ne donnait pas les rbsultats quon peut en attendre. Je le Cacplorerais dautant pe que, par lå, gUyanouirait Pespoir damener då une solu: f-tion pscifique une quesion, entre sutres, qui nous touehe de bien prås, et que je sdemande la permission dexposer.tt i Il nest pas besoin dejouter quil ssgit de la question danoise. Nous smpruntons då cette partie fort tendue du discours de mr de Manderström Vextrait suivant: La politique que les royaumes unis ont Csuivie par rapport au Danemark na rien å renier, rien å dissimuler. Elle estcaire Ceomme le jour pour quiconque a bien Cvoulu en prendre connaissance, Elle gest tmontre, — au moins pendant les annes ou le departement des affaires Etrangåres tema Ett confit, — elle gest montre, distje, toujours la möme, sans håsitation, sans Sincertitude. Toujours nous avons dåclare (que les contestations fåderales existantes entre le Danemark et la coofederation gerSmanique, au snjet des duchs allemands, fn gtaient pas de nature d appeler ni å autoriser notre intervention; mais aussi que 4nous ne saurions jamais voir avec indiffe. rence une attaque contre les autres pariies ; tde la monarchie danoise. La justesse des! 4raisons qui motivaient ce point de vueressvrt maintenant au grand jour. Un prå Srendant, qui ne manque pas dappui, propose ouvertement le demerbrement du Sröysume. Toutefois il na pas encore obSienu Pappui des protecteurs les plus puis I Ssants qui! eherche d gagner å sa cause, fet jose eroire quwil ne VFobtiendra pas I Mars un brandon incendiaire a GCi lanct; sur le Nord, et la lueur sen reflöte jusque! Ssur nos cåtes. i Dans de es circonstances, ceat un; Cdevoir pour nuu3, une recessitt de jenser å notre defense. HI Quelte extension prendra la guerre quij SCpeut elater? Oest ce que nul ne saurait Språvoir avec certitude. Mais ce qui est! certain, Cest que chacun doit songer å äl proj res foyers t cette penece est calle sur I Slaquelle repoge la proposition rosale. On doit sattendre å ce que je dise quelquet. tchore des dåliberations qui, dapies ce quij ca 616 dit gåneralement, ont eu lieu avec je Danemark pendant ces derniers mn:0is, Il-y-a eu en effel des dåliberations, et la Sproposition qui vous est eoumise en fait smentioa. On pe saurait douter qwelles; Cmaient eu les memes bases dont je viens de mentionner la justesse. Iles ont eu) lieu de concert evec les grantdes puissances Savxquelles nous sommes unis par des hem Sdamiti, Comme elles ae poursuivent Ceneore, nul ne saurait satiendre A ce nn i Sjenfre dans de plus amples claircissements. Le gouvernement du roi ne pent empöcher qail ne circule å ce suj-t des bruits exagerå g con bruits nont pas t contredits, — tåche en genral fort in rate tånt que les sdeliberations elles måmes ne peuvent Ötre Spublibes, — peut Cire fautil Vattribuer å ce que, ou cas od cette cxagåration möme Spouvait offrir une certaine utilit au Danemark, il aurait paru peu juste et peu sage de y opposer. SApjourdhui la situation est tout autre et i, Spent prescrire dautres vues. Crest aveci, douleur que nous voycns une nation, enyers laquelle nous sommes loin de nourrir des sentiments dinimitig, avee qui tout an contraire nous dåsireriona vivement conYserver de relations amicalee, vouloir tirer epee contre un peuple plus faible auqueli nous tenons par des lens de parentå. Seuls I i H nous n2 pouvous te defendre, mais nous tespårous que IRurope ne permetlra pas Squ uoe injustice ei criante saccomplisse; bien plus nous compton3 sur le retour du bon sens ct de Ia råflexion, Cependant je gonvvernement du roi doit se pråparer, dans Jes circonstances actuelles, då prendre les råsolutions que peuvent exiger les inttröts bien entendus des royaumts unis. Ces interöta sont confits, å Copenhbague, å t fun homme Qui jouit de la pleine confiancej, itde Sa Majeste (mr le comte Hamilton). I t I Du reste, et par suite de propositions faites var divers deputts, plusieurs discours ont tt prenoncts å Ia Digte, — sur Popportuni daugmenter nos fortifications mariti mes, — sur des projets dachat, dans desi, conditions favorables; de navires -cuirassås!. pröts d quitter le ehsntier, — sur Ptablisse1, ment de mines sous-marines etc. ete.; mais c tout cea discours t propositions nont, du ) moins jusquiei, conduit å aucun råsultat.!, Le prince Auguste duc de Dalecarlie, secoud fråre du roi, a eotrepris ces jours ci an voyage å Petranger. On dit quil se rend en Buisse et en Halie. SEE ne touche du reste en rien å la politique, d laquelle le priner 8e tient tout d fait Etronger. Nota. — La Revue de la semaine, redigee jen frangais, paraftra ordinairement tous les mardis. Pour les abonnements au journal Pifionblad sadresser å Paris, chez m:r Fahlman, 5 rue d Alger. Pour PAllemagne, le mieux est dexi peådier les demandes au bureau de poste Snuedois d Hambourg; pour les autres pays de P Europe, aux bureaux de poste ordinaires Les ansonres pour VAfionblad sont regues, å Paris, chez M. Vicherat påre et Comp, passage Saul-t

1 december 1863, sida 3

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