La seule formule de politesse quon puisse relever dans cete röponse est celle qui se trouve å la fin de la depöche: Dösirant tonstäter le prix tie nous attachons Å conserver des rapports de confiance avert Ia tout de Stockholtn, Sa Majekt vols åklorise h comihuniquet A M:r le Comte de Mandersiröm la pi6sente depöche, ainsi que ses annexes:t Pour celui qui conhait tant soit peu la phiaggologie ordinaire de la diplomatie, et! qui compare ces termes avec le tön amieal bt prkvebätit äl: legquel la Russie a iöpondu åa VEspagnhe et A Iltalie, il est assex chair que ce mest pas de ia confiance que le ca: binet russe a voulu temoigner å la Sudde, mais bien plutöt de la döfi Mai IA grände ibbföritt Gu peuple Sutdois est trås vauisfaite de voir que som gouvernement est un objet de dåfiance pourla Russie, comme elle serait måcontente au plas haut degrå Nih fövveknermebbl dui dörail le douteux honneur detre Iittime ämi et le confident de ce fåcheux voisin. Du teste, on a eu beaucoup de peine å comprendre ici coimment il se fait que les röpönseå de lä Riissie aient pi pröduite et bEoCral ä Paris une opinion favorable, comme Pont pretendu plusieurs journaux frangais. Ces reponses ne sont quune prenve de plus, 3 pjouter tänt Wattres; de VPithportance jäilya pour la Russie de gagner du temps; elles prouvent aussi combien on redoute å Ptersbourg une pression unanime et Euergique des puissances occidentales. föme sots It fappoft de la forma ces reponses sont trös faibles et montrent chez lö cabinet russe un certain deouragement. Files font penser involontairement å ces coupables cils devant la justice et qui par ent 8 tort et ä travers de toutes choses imaginables, except de celle pour laquelle ils sont incrimings, esptrant ainsi se titer daffaire, A inc detnande du retablissement de la Pologhe, rtpondre par une invitation å une nouvelle Sainte Alliance dirige contre les aspiration3 vera la libert5 dans tous les påys, test queique chose de tröa hardi et de trös original å la fois; mais il est bien difficile de croire que les nations de Poccident ee contentent Ge te quiprogquo. Au risque de bous rå, Cier, il nous faut bien dire que notre pays continue å se propöncer pott la Pologne. Toujours des dånötsirations. Ces joursci etait äå Örebro, Askersund, Carlshamn, Arboga, et dans plusieurs localitts de la province de West manland. Il restait un dernier refuge oux amis de la paix å tout prix; c ttait le Danemarck, et en effet Pattitude passive de ce peuple-fråre, pouvsit leur fäire espårer Quwil no se laisserait pas gagner par Iexemple de cette grande Cmotion — Htas! ce dernier espoir leur Cchappe; voili les souseriptons qui souvrekt, möme en Dahemarck, — et aver uel succds! Contentons-nous de dire que parmi les souscripleurs on compte Fpouse morganatique du roi et la femme du ministre des effaires etrangåree. Ce matin, !e prince Czartoryski d quitte notre ville, au milieu dun concours de personnes qui ont salut 20n dåpart des veux les plus symparhiques. IH va å Gotbembovrg, pour faire, de lå, une courte visite å Shristiania; puis il passera per Copenhague pour e rendre sur le continent. Ces jours derniers, les journaux de pro vince et Jes luttre3 parliculitres ont racontt gue des flottilles russes ont Ct en vue devant les cötes dÖland et de Gotland, occu påces å des travaux de eondage. Meis il nest venu encore aucune confirmation de ces nouvelles. Ce qGnil ya de sår, cest quun certain nombre de vaisseaux de guerre nr mm KÖR op I —-—RA NA russes croissent en ce moment dans la Bal-J1 tique. On commence aussi en Finlande ala entendre parler de pråparatiis de guerre. lo a Ditte, aprås stire occupte de lo question polonaise, a abord6 celle des che C mins de fer. Au moment om nous CerivonsÅ les dåbate ont dåjä dur trois joure — Lelk resultat dfinitif parait, tout au moins quant au montant des sommes allouces ne pasih trop devoir sCcarter des propositions dul! comite, dont nous avons rendu compte rå-å!t cemment. Toutelois il a !6 apporte quel-. ques modifications au tract. Cest une grande solennitt, 4 Paris que Pouverture de I Exposition des Beaux-Arts. Louverture de IExposition de Stockholm, qui ne laisse pas que davoir son impor tance, a eu lieu semedi. Celte expositior est trös riche rålativement et comprend 223 numåros, Les muvres dartistes Cwargers eont au nombre de 5 seulement; pas une Hest signe dun nom frangais. Une autre fois nous dirons quelques mots sur les principaux ouvrages qui figurent å celte exposition. Le public frangais retrouvera dans ce compte rendu quelques artistes avec lesquels il a fait connaissance lore de cette exposition universelle des Beaux Arts, od toutes jes nationalitts artistiques etaient Bi gåntreusement convices A une sorte de congrds europå.n, gui naura pas G le moins utile des congrös. ans notre monde thåatral, nous avons eu celte szemaine un heureux Evenement. Notre etlebre cantatrice, m:me ILouise Michadcli, dont le nom et le magnilique talent soni bien connu å VIttrenger, euriout en Angleterre, avait C(C atteinte, Iautomne dernier, dune maladie si violente quwon avait perdu tout espoir. La Facult n2 comptait plus que sur un miracle pour la sauver et, mime dans ce cas, il paraissait impossible quelle Conservåt sa voix. Mais homme propose et Dieu dispose. Aujourdhui m:me Michali est si bien råtablie, que dimanche dernier elle est rentre å Popåtra royal, et cest avec une bien vive satisfaction tue le public a salut son retour, dautant plus que sa voix a conservå tout son charme et cette egilit qui rapelle les prodiges de vocalise de m:me Miolsn-Carvalbo. Nota, — La Revue de la semaine, rdigee en frangais, paraitra ordinairement tous les mardis. Pour les abonnements au journal PAfinublad gadresser å Paris, chez mir Fahlmun, 5 rue d Alger. Pour PAliemagne, le mieux est dexpådier les demandes au bureau de poste Suedois d Hambourg; pour les autres pays de I Europe, aux bureaux de poste ordinaires Les annonces pour FAftonblad sont recueg, å Paris, chez M. Vicherat pere et Comp., passage Saul